Le marathon des érables 2019

Le marathon des érables 2019

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Le marathon des érables 2019 a pris son départ le 27 avril.
Je participe à ce marathon pour la 4e fois avec la distance du 15km. Je trouve qu’il est très bien placé dans l’année et il me donne un aperçu de la situation de mes entraînements.
Cette année, comparativement aux autres années, un facteur de taille venait perturber la donne.
Ceux qui ont couru tout l’hiver dehors ont certainement été avantagé par la météo médiocre avec la pluie et le vent assez fort par endroit.

Rester sec avant le départ

Courir un 5 ou 10 km sous la pluie ne me dérange pas tant que ça. Mais prendre un départ en étant mouillé de la tête au pied n’est pas du tout dans ma vision agréable de la course.
Alors, pour garder notre chaleur le plus possible et rester secs avant le départ, Christian et moi-même avons décidé de rester sur le perron ou on déposait nos sacs, en attendant notre départ à 8h30.

Ma première déception

Évidemment, cette décision nous empêchait toute possibilité d’encouragement. C’est donc avec beaucoup de regret que je suis restée à l’abri à quelques pas du départ du 42km, du 30km et du 21km.
J’ai trouvé ça dommage, mais je devais penser à ma course qui allait venir après, déjà que je n’étais toujours pas guéri de ce microbe qui m’arrache les poumons à chaque effort. Il fallait donc que je sois au mieux dans mon corps avant le départ.

Beaucoup d’amis sur le 15km

Drummondville est une ville ou il y a de plus en plus de coureurs, sur petites, moyennes et longues distances. C’est pourquoi, beaucoup d’amis coureurs font le 15 km ce qui est vraiment sympa de partager cette frénésie avant départ.
Nous sommes tous à la fois excités et angoissés par le temps, mais nous sommes tous dans le même bateau.
Certains veulent atteindre des objectifs, d’autres, comme moi veulent courir selon le moment.

Déroulement de la course

J’ai pris le départ avec mes amis Judith, Diane, Mélissa, Nancy, Monica et Christian dans le groupe de 1h30.  Les 2 Hélène, Manon, Louis-Roch et Lucie ont pris le groupe de 1h45. Le parcours était identique à l’année passée, y a vraiment que la météo qui faisait la différence.

Dès le départ, je sais que je veux courir en faisant comme si j’étais toute seule, car il faut que je reste concentrée pour ne pas aller trop fort afin de ne pas provoquer de quintes de toux. J’ai fait la mauvaise expérience la semaine dernière, je ne veux donc pas réitérer.

Tout se passe très bien jusqu’au 10.5 km ou je me retrouve face au vent qui me coupe la respiration.
Je me laisse distancer par Christian, Mélissa et Diane qui étaient quelques mètres devant moi jusqu’ici.
J’essaie en vain de combattre ce vent qui m’étouffe. Il m’oblige à m’arrêter. Je lutte, je reprends très vite la course pour ne pas perdre de temps, ça va bien mon affaire et je ne veux pas tout gâcher.

Malheureusement pendant 2 km, je dois alterner la marche et la course car je suis entrecoupée par des quintes de toux interminables qui arrachent les poumons.
Nous étions 3 coureurs pendant ces 2 km à se débattre avec nos microbes. Je prends un sourire amusé en faisant ce constat. Nous toussions en cœur et reprenions la course à tour de rôle.

Au 13e km, j’ai réussi à reprendre le souffle sans qu’il soit coupé, tout en reprenant un bon rythme. J’ai recommencé à retrouver le plaisir et le bien-être dans ma course.
J’ai pu sourire de nouveau aux coureurs que je croisais, ceux qui partaient depuis peu pour faire le 5 km. C’est à ce moment là que j’ai salué mon amie Mylaine et encouragé les autres coureurs inconnus.

Une arrivée satisfaisante

J’avais aucune idée du temps que j’avais perdu en me débattant avec le vent, mais quand j’ai vu qu’à 700 mètres de l’arrivée, je pouvais avoir le même temps que l’année passée.
Je me suis mise à accélérer puis à sprinter tout en faisant attention à ne pas faire siffler mes poumons pour ne pas provoquer la toux.
J’ai réussi à finir en 1h27m comme l’année passée. Un temps très satisfaisant, que je trouve meilleur si je tiens compte du facteur météo et microbe provoquant la toux.

Ma deuxième déception

Avec la pluie, le vent et l’effort, je ne me suis pas sentie capable d’attendre l’arrivée de mes amis ou d’aller à leur rencontre comme je faisais les autres années.
L’inconfort m’a obligé à aller me changer rapidement afin de pouvoir revenir à la ligne d’arrivée pour encourager les coureurs, mais la pluie et le vent n’ont pas cessé et le froid commençait à me rentrer dans le corps.

Je me suis donc alignée pour aller manger en pensant que ça irait mieux après. Mais pas du tout, en mangeant le froid n’a cessé de me rattraper. C’est la peine au cœur que je me suis décidée à rentrer chez moi, sans encourager mes amis ou les autres coureurs qui bravaient encore le mauvais temps.

Les conditions météo font un grand changement dans la tête d’un coureur et pour un supporter aussi, c’est pourquoi je remercie énormément Alain Paré qui a été présent pour supporter les coureurs de Drummondville.

Alain Paré, toi qui a choisi de venir nous supporter du début à la fin, et ce malgré la météo. Je te félicite et te remercie du fond du cœur.
Ton soutien et ta présence ont fait la différence dans la tête des coureurs qui ont pu apprécier tes encouragements.

Au nom de tous ces coureurs, mille fois merci, les supporters sont importants dans une course.

Le retour à la réalité
La longue sortie avant le marathon d’Ottawa

2 Commentaires. Leave new

  • Manon Coulombe
    28 avril 2019 19 h 04 min

    Félicitations Béatrice pour ta course ! Courir dans ces conditions ont rendu la course vraiment plus difficile… Tu as toute mon admiration !
    Dans mon cas ce fut très difficile , j’ai dû marcher à plusieurs reprises. C’etait mon premier 15 km officiel. Les rafales de vent m’ont donné du fil à retordre . Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle… Je ne contrôlais pas mon asthme … Le demi-marathon d’Ottwa est ma prochaine course . Je l’appréhende beaucoup…

    Répondre
    • Ohhh! Je comprends tout à fait qu’avoir de l’asthme avec cette partie de vent a du être très difficile.
      C’est vraiment très bien si tu as pu finir car il était intense à cet endroit.
      Chaque course est différente, alors un conseil pour Ottawa vas y comme tu fais à l’entrainement, un pas à la fois comme dirait Nathalie Bisson et pas de stress si tu dois marcher.
      Moi, je serais sur le marathon à Ottawa, on devrait se croiser de nouveau.
      Et bravo pour ta persévérance de samedi.

      Garde le plaisir de courir !

      Répondre

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