Le retour à la réalité

Le retour à la réalité

Cette semaine, j’ai vécu le retour à la réalité ! Pourquoi ?
Et bien, lundi en assistant en tant que supporter au marathon Boston, je ne pensais pas ressentir autant de contre verse et de remises en questions.

Être au cœur de tous ces coureurs aussi bons les uns que les autres m’ont donné des ailes.
J’ai eu tellement d’émotions pendant cette journée qu’en rentrant je me suis mise à m’imaginer à cette place. Être une coureuse de marathon de Boston, alors que je suis loin d’avoir ce niveau.

Difficile à penser

J’ai fait 3 marathons à date et je ne peux pas dire que mes temps ont été exceptionnels bien loin de là. Mais peu importe, je me fais plaisir et je me garde en forme.
Alors, pourquoi subitement, je penserais à faire un temps pour être sélectionnée pour un marathon aussi prestigieux. Il faudrait que j’améliore mon temps 30 à 45 minutes. On s’entend que ça fait une méchante différence. Y a du boulot…

Surtout, que je ne veux pas courir pour être courbaturée, non franchement je ne me comprends pas mon imagination me joue des tours.
Mes antécédents ne me permettent pas de pousser trop fort la machine pour la remettre en vrac.

Entrainement Ottawa

Je prépare le marathon d’Ottawa pour fin mai, mais je ne suis vraiment pas prête.
La semaine dernière pendant ma grande sortie, j’ai trouvé ça difficile et j’ai dû faire des pauses, car j’avais mal aux jambes.
Aujourd’hui, il faisait beau, le parcours était merveilleux, mes jambes impeccables, eh ben non ça n’a pas marché… J’ai pris un microbe depuis quelques jours, bronches et sinus bouchés, ce qui fait que ça court mal.
L’étouffement dû à la mauvaise respiration oblige l’arrêt, des quintes de toux à n’en plus finir.
Autrement dit une sortie minable…

La résignation

Cette sortie était importante pour moi. Je voulais voir un peu ou j’en étais pour mon marathon, mais les poumons faisaient trop mal en toussant.
Intérieurement, je caressais l’espoir de faire mon 25km pendant les 135mn de ma sortie.
Très déçue, j’ai dû me résigner et j’ai fini ma sortie en faisant les pauses que mon état m’obligeait.
On dirait que je me cherche des excuses pour faire des pauses, ça m’agace, y a toujours quelques choses…

Le pace du bonheur

En tous les cas, je n’ai jamais autant pensé à Nathalie Bisson dans mes sorties que ce matin. J’aime beaucoup cette personne qui a une belle philosophie pour courir et qui a tellement raison. On devrait tous courir dans le plaisir.

Mais on est tous un peu compétitifs… Quand on est en bonne santé, pas de problème, mais quand il y a des bobos, il vaut mieux les écouter pour ne pas tout gâcher.

C’est pour cela que je suis revenue à la raison.
Boston n’est pas pour demain pour ma part et ne le sera peut-être jamais, mais d’autres marathons seront à ma portée si je respecte mon corps.

L’important n’est pas de me qualifier, mais plutôt le bien-être que la course peut me procurer.

Alors, oui je continuerais à courir avec des pauses.
Je veux parcourir des kilomètres sans me soucier du temps que je vais mettre si mon corps me fait mal.

Le retour à la réalité

On a tous un parcours de vie différent. Certains vont être capables d’atteindre des buts plus facilement que d’autres.
Selon moi, dans ce genre de compétition, on doit se comparer qu’à soi même.
Pour ma part, je suis déjà très contente de pouvoir encore courir après toutes mes épreuves et ça, il ne faut pas que je le perde de vue.

Supporter au marathon de Boston 2019
Le marathon des érables 2019

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