Mon 2ème Marathon virtuel

Mon 2ème Marathon virtuel a été celui de Drummondville… J’ai donc choisi de faire le parcours officiel en partant de chez moi.

J’ai partagé cette distance au complet avec mon chéri, Christian Vallée. Compte tenu du manque de récupération suite à mon 172 km de course de la semaine d’avant.

J’ai prévu de le faire en 6 heures de temps pour être certaine de ne pas brusquer les muscles qui n’ont pas eu leur repos.

Concours Gars/Filles

Pour cette occasion, Zone Course a organisé sur strava deux groupes, gars et filles de façon à cumuler le plus de km pour chacune des catégories.

Ce qui a motivé Christian à vouloir m’accompagner pour éliminer mon kilométrage.

Ce que je trouve excellent, car pour lui cela le poussait à en faire plus et moi cela me faisait de la compagnie tout le long du parcours.

Une grosse appréhension

Pendant mes deux entraînements de cette semaine, on ne peut pas dire que j’avais les capacités de faire un marathon…

Oh boy, non! Mon 30 minutes du mardi a été une catastrophe. Je ne pouvais pas courir plus de 200 mètres tellement je prenais des crampes sous les pieds.
Je savais ce que j’avais fait la semaine avant (mon 172 km), je trouvais donc normal d’avoir cette difficulté. J’y suis allée très doucement pour me dérouiller, car depuis, j’ai eu 1 journée de 21 km de marche rapide puis 2 jours de repos total…
Mardi, je suis rentrée au bout de 4 km en 28 minutes et j’avais l’impression d’avoir fait un marathon… Wow que cette sortie a été difficile…

Suivre la progression

Suite à cette mauvaise expérience, j’ai décidé de faire ma séance de musculation à faible intensité de façon à redonner une souplesse aux muscles que je sentais crispé.

Jeudi, ma sortie de 30 minutes a été d’une satisfaction surprenante. Une différence telle que le jour et la nuit entre le mardi et le jeudi. Difficile au démarrage tant que les muscles n’ont pas été échauffés puis une fois partie, aucun problème.

Mon ambition reprenait et je me sentais parfaitement d’attaque à faire mon 2ème marathon virtuel en moins de 6h, car je ne voulais pas négliger la partie de récupération que je n’avais pas faite.

Anne-Marie et Nancie

Anne-Marie et Nancie sont 2 coureuses extraordinaires avec qui je partage mes longues ou moins longues distances selon chacune.

Car maintenant, nous sommes comme tout le monde coupées et repliées dans notre monde sauvage.

Anne-Marie, Nancie et Christian,
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Ces partenaires de course étaient souvent à mes côtés dans mes entraînements, enfin avant la pandémie…

Qu’est-ce que je déteste ce monde actuel, notre façon de vivre. C’est comme si nous étions tous des pestiférés les uns les autres. C’est contre ma nature et l’amour des autres.
Je sais que c’est pour le bien de tous et c’est pour cela que je respecte, mais pfff, maudit soit ce virus !

Je me réconforte en me disant que c’est passager, mais j’ai bien hâte qu’il soit derrière nous…

En tous les cas, tout ça pour dire que Nancie m’a fait plaisir en parcourant 10 km du parcours et Anne-Marie à compléter 24.34 km, c’est vraiment chouette d’avoir des personnes qui nous soutiennent même partiellement.

19 km en amoureux

Nous avons parcouru 23 km sans difficulté particulière. Nous gardons un rythme léger entre 6 et 7, rien de bien élevé, mais c’est volontaire.

Christian commence à tirer de la patte… Je lui dis, pas de stress… On marche s’il faut. J’ai prévu 6 heures donc il reste du temps en masse.

On arrive au 30ème km et là, plus possible pour lui d’avancer. Nous avons encore 12 km et 2h30 pour les parcourir selon le temps prévu.
Comme on passait pour la 2ème fois devant chez Nancie, je lui propose de rentrer avec elle, mais non, il ne veut pas, fidèle à ses objectifs, il veut poursuivre.

Je propose donc de finir à la marche ou j’appelle ma fille pour venir le chercher ? Il préfère poursuivre à la marche pour éliminer mon kilométrage dans le concours…

Les 5 derniers km

C’est la première fois que je marche autant sur un parcours de course. Habituellement, je fais des alternances, mais ça ne dure pas plus de 2mn, c’est plutôt des 10, 30 ou 60 secondes de marche.

Honnêtement, c’est vraiment très difficile d’avoir travaillé certains muscles pendant 30 km et d’en solliciter d’autres pour une autre grande distance.

Quand on a vu qu’on risquait d’être plus long que 6h, on a essayé de recourir. Oh, mon dieu…
Nous devions avoir l’air de 2 éclopés, nous avons eu des fous rires, incroyables, des moments de courses très inattendu, mais tellement complice.

Grâce à cette expérience, je sais que si je dois marcher plus de 2 minutes, je ne reprends pas la course par la suite.

Conclusion

En modérant mon allure comme je l’ai fait les 30 premiers km (3h30), j’aurai pu finir mon marathon en moins de 5h. Ça allait vraiment bien pour moi…

La difficulté que Christian a rencontrée m’a permis de rester sage et de ne pas pousser. De cette façon, je me garantissais obligatoirement la réussite pour ma sortie du lendemain pour mon 21 km de marche.

Eh voilà, le lendemain, j’ai pu faire 22 km en baba cool avec mes amies Mélissa et Izabelle qui ne peuvent pas courir actuellement.

C’est tellement le bonheur de se retrouver même en gardant les distances…
C’est tellement le bonheur de se retrouver même en gardant les distances…
100 km de course en 2 jours
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