Le demi-marathon d'Ottawa virtuel

Le demi-marathon d’Ottawa en virtuel

Le demi-marathon d’Ottawa en virtuel, et oui… Il n’échappe pas à la règle, lui aussi a été annulé en raison de la COVID19.

L’an passé j’avais fait le marathon d’Ottawa, j’avais adoré le parcours, l’ambiance, etc…

Cette année, je devais accompagner mon amie Sylvie Chamberland sur le marathon, pour l’assister et vivre un marathon de diabétique. Nous le ferons virtuellement ensemble, un peu plus tard dans la saison.

En attendant ce jour, samedi 23 mai, j’ai eu le plaisir d’accompagner mon amie Monica Florez et son amie Diana pour le demi-marathon.

La chaleur au rendez-vous

En mai, la chaleur commence à s’installer et c’est généralement très agréable de courir à cette période.

Cette année, la chaleur est bien présente, seulement elle est arrivée rapidement sans nous laisser le temps de l’apprivoiser…

Jeudi 21 mai a été la première journée test de courir avec 28 degrés…

Beurk, je peux vous dire que tous mes doutes sont revenus, car 30 minutes de course m’ont paru un marathon.

Ça a tellement été difficile, la chaleur, la fatigue et le manque de récupération confondu faisaient que j’avais réuni les ingrédients pour le cocktail de l’échec.

On est jamais seul

Une chose est sûre, la chaleur est là pour tout le monde, alors si moi je la ressens, les autres aussi. À moi de trouver les solutions qui vont me permettre de la tolérer le mieux possible…

Je n’ai donc pas transmis mes craintes et mes doutes à mes partenaires de course pour ne pas déstabiliser quiconque afin que chacun se motive positivement.

Vendredi, Monica me demande d’avancer l’heure de départ en raison de la température annoncée.

Je ne lui aurais pas proposé car dans la course officielle, les organisateurs n’auraient pas fait de modification, la température n’était pas caniculaire.

Le virtuel donne ces privilèges qu’on ne va pas se priver.  Je suis là pour la soutenir, l’encourager et l’aider à maintenir son 21 dans les meilleures conditions et possibilités pour cette journée.

Honnêtement, cela faisait bien mon affaire de partir à 7h30 au lieu de 8h. En gagnant 30 minutes sur le soleil, on garde la fraîcheur plus longtemps pour courir.

Monica et Diana

J’ai appris la présence et l’objectif de Diana au départ le samedi, cela ne changeait rien au programme.
Plus on est de fou, plus on court, comme dans les courses officielles, tous les coureurs sont admis.

J’accompagnais Monica, ses amis pouvaient partager ses kilomètres pour l’encourager aussi.

Nous avons pris de départ avec Monica et Diana pour le 21.1 km.
Nancie Courchesne pour 10 km et plus selon comment ça va.

Anne-Marie Moreau a écouté son corps qui manquait de coopération et a donc fait demi-tour avec Nancie pour rentrer à la marche au bout de 10 km. En temps ordinaire, elle aurait fait le demi avec nous…

Le choix du parcours

Depuis février qu’on tourne et qu’on vire dans Drummondville, il devient difficile de faire très différent d’une fin de semaine à une autre.

Mais grâce au marathon de Drummondville, cela fait 3 fois que je fais découvrir un nouveau parcours à mon entourage.
La course deschênes toi Bourret avait prévu de courir du coté de St-Cyrille et c’est donc dans cette idée, que j’ai ajusté une boucle de 21 km. Cela donne un parcours différent avec un paysage diversifier très agréable.

Il séduit les coureurs et Monica n’allait pas faire l’exception ! J’étais certaine qu’elle ne le connaissait pas et je pensais bien qu’elle allait l’aimer comme tout le monde.

En générale, je demande à mon athlète chouchou du jour s’il a un parcours préétabli, comme Monica n’en avait pas, je lui ai donc proposé mon super parcours…

Un parcours sans embûche

Pendant nos courses virtuelles, il y a un mot d’ordre obligatoire, plaisir avant tout… Nous sommes déjà privés de toute la magie qui opère avant et après le départ, alors pas besoin de pression.

Monica et Diana sont deux amies qui ont l’habitude de courir ensemble, pour ma part c’est la 2ème fois que je cours avec Diana.

Diana parle très peu le français et moi je ne parle pas l’espagnol, vous voyez un peu???

Effectivement, nos conversations ont été limitées.

Mais nous avions notre traductrice indispensable et le langage corporel qui fait que je vérifiais si tout allait bien pour elle assez facilement.

Toutes deux ont eu une course légère sans forcer. Quelques pauses photos et collations. Nous avons savouré les kilomètres.

Des amis sur le parcours

Au 10ème km, nous avons eu le plaisir d’être encouragés par Pascal le conjoint à Monica. Ce dernier tenait un point de ravitaillement. Oh, que c’était cool de manger du melon d’eau bien frais… Merci encore Pascal !

Au 14ème km, notre amie Izabelle Théroux me téléphone pour savoir où on était sur le parcours pour venir nous booster…
Wow ! J’étais aux anges d’écouter ça, car Monica commençait à ralentir. Cela pouvait faire une grosse différence pour la suite, je garde cette visite secrète pour Monica pour avoir l’effet de surprise.

Effectivement, quand le klaxon d’Izabelle a retenti au 16ème km…

Wow!!! Le visage de Monica c’est transformé, j’ai vu ses yeux pétillants vibrer et des flammes sortir sous ses semelles tellement l’énergie était revenue…

Sérieux, je vous assure l’énergie qu’un supporteur peut vous donner, c’est incroyable, il faut le vivre pour le comprendre. Un gros merci Iza, même si tu n’avais pas de mister freeze.

Ensuite au 19èmekm, nous avons eu le plaisir de faire un petit km avec Katy Bastarache et Jean Lachapelle.

Le devoir accompli

Avec les allers-retours que j’avais effectués, j’avais de l’avance sur le kilométrage de Monica. Il lui manquait 1.1 km pour compléter la distance.

Il est évident que j’allais l’accompagner jusqu’à son dernier mètre.

En passant devant notre point d’arrivée, je vois Anne-Marie, Nancie et Izabelle qui nous attendaient…

Qu’est-ce que ça fait du bien de voir du monde à l’arrivée… Comme dans les courses officielles…

Je me permets de laisser-aller Monica un petit bout, pour informer nos supportrices qu’il nous manque un kilomètre.

Monica et Diana ont complété leur demi-marathon sans stress en 2h16.

Le bonheur à l’arrivée se dessinait sur les visages, le ravitaillement était présent avec des amies pour partager cette réussite.

Les courses virtuelles sont différentes évidemment, mais on peut se créer de nouveau plaisir et souvenir tout aussi agréable.

Merci beaucoup, Monica et Diana pour votre confiance et félicitations pour cette belle réussite.

Merci à nos supporteurs, Anne-Marie, Nancie, Pascal, Izabelle, Katy et Jean.

Mon 2ème Marathon virtuel
L’application JustMove

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