Le week-end choc

Qu’est-ce que le week-end choc? Eh, bien c’est tout simplement une fin de semaine ou tous les participants des camps de l’Everest devraient mettre les dénivelés en priorité dans leur loisir.
Évidemment, il n’y a rien d’obligatoire, mais c’est une bonne raison pour se donner un chalenge et/ou se dépasser. Le week-end choc a lieu tous les derniers week-ends de chaque mois jusqu’au 31 août, cela prenait effet en février.

Mon week-end choc

Mon week-end choc s’est transformé en semaine choc. Je m’explique. Depuis la mi-janvier je complète un Everest aux deux semaines. Pour que cela devienne choc, je ne voyais pas autre chose que de faire un Everest sur une semaine. Et vous savez quoi ? Je l’ai fait! Wow…
Évidemment, j’ai mis mon tapis à contribution, sinon je n’aurais pas pu atteindre mon but. Les montagnes sont trop loin pour moi en semaine.

Attention à la vitesse

Lundi a été une journée complète de repos, car c’était la fête de ma fille. Mardi par contre je devais faire un minimum de 1500 mètres de dénivelés.
Je voulais aller vite, mais j’ai dû corriger le tir assez vite, car je n’aurais jamais pu tenir sur la durée. Au bout d’une heure, je sentais la fatigue me prendre dans les jambes. Il faut dire qu’après la journée de travail, 3 heures de côtes sur le tapis, pfff, c’est plutôt difficile.
Je n’ai pas eu de misère à ajuster la vitesse pour ne pas me blesser et me donner une chance de refaire jour après jour l’exercice. C’est 1594 mètres de dénivelé que j’ai faits ce mardi. J’appréhendais de refaire le mercredi, car je me sentais assez fatiguée. Mais que ne fût pas ma surprise de me voir tenir l’allure modérée sans aucun problème. J’ai pu atteindre 1825 mètres ce jour-là sans m’en rendre compte.

Le corps s’habitue

Jeudi pour la 3ème journée consécutive, je repars pour un 3 heures de tapis après le travail. Je me sens prête à refaire un nouveau 1500 mètres. Il est 11h du soir, quand je complète un nouveau 1755 mètres.
Je n’en reviens pas ! Moi, qui avais tant de misère mardi quand j’avais augmenté ma vitesse… Heureusement que j’ai vite réagi en l’ajustant sinon cela aurait pu me jouer des tours.
J’ai commencé de croire que je pouvais réussir en constatant la réaction de mon corps qui s’habituait à cette cadence journalière. Vendredi, de la belle visite m’attendait à Bromont pour m’accompagner dans mes boucles. J’ai le plaisir de faire découvrir mon terrain d’entraînement à d’autres coureuses qui cumulent les dénivelés comme moi pour les camps.

Week-end choc

Nous avions rendez-vous à 14h30, mais nous prenons le départ à 15h, car c’est vite fait de perdre du temps en se préparant, prendre les billets, etc…
Il fait froid, Judith Chapados, Nathalie Landry, Nathalie Roy et moi étions toutes d’accord pour faire cette montée, quelque soit la météo.

Humm, j’aime ça quand on ne s’arrête pas à la météo… J’aurai préféré qu’il n’y ait pas de vent, évidemment, mais bon… Si on attend la météo parfaite, on ne fait rien…

Nous avons eu une super belle montée, mais comparé à la descente, wow c’était super, encore plus, super extra génial… C’était la première fois que je faisais la boucle en sens inverse. Et, oui, jusque-là, je l’ai toujours faite à la montée.
À la descente, j’avais du mal à me repérer, je devais me retourner, me remettre dans le sens de la montée pour vérifier si on était sur le bon chemin.

Sous le charme

Ce fut un pur bonheur de partager mon terrain de jeu avec ces filles qui ont la même passion.
Une fois arrivée en bas, on s’est regardée toutes les quatre, les yeux brillants et pétillants de bonheur. Toutes les quatre, nous voulions revivre cette petite folie du plaisir.

Week-end choc

Oh que j’étais contente de voir d’autres passionnées aussi folles que moi.
Parfois je me demande pourquoi, je peux être aussi heureuse en faisant mes dénivelés, mes montagnes ou tout simplement mes courses. Je trouverai peut-être la réponse un jour, mais pour le moment je profite de la santé qui m’est donnée pour cumuler les kilomètres.

Merci, les filles, vous m’avez fait découvrir la montagne sous un autre angle que j’adore tout autant. Revenez quand vous voulez.

Samedi de la relâche

Le samedi de la relâche, je ne pouvais pas coucher sur place à Bromont. C’est donc de nouveau sur le tapis que j’ai additionné encore du dénivelé, car je ne voulais pas refaire la route.
À Bromont nous avons cumulé 708 mètres. Nous avons eu le temps de faire une boucle et demie. Le couvre-feu est toujours présent jusqu’à 20h.
Samedi, c’est donc 2 heures de tapis soit 1211 mètres de dénivelé que j’ai ajouté.

À ce stade, je suis encore plus à l’écoute de mon corps, car je sais et je sens que je suis sur une ligne fragile. Je manque de sommeil, je cumule les dénivelés au-delà de mes habitudes et je ressens de la petite douleur dans les cuisses et le bas du dos si je veux pousser. Je connais la recette, surtout ne pas forcer. Ralentir sera la clé pour réussir sans se faire mal. C’est donc ce que j’applique à la lettre.

Je me promets de faire une pause de 4 jours suite à cette semaine choc. Dimanche, j’ai prévu de finir le 5ème Everest au mont Gosford, donc il faut rester en forme.

Mont Gosford

C’est une première pour moi, je n’ai jamais fait cette montagne. J’ai vu passer beaucoup de photos assez féériques c’est pourquoi je voulais finir un Everest ici pour faire mes étoiles.

J’ai de la belle compagnie dans ce beau décor, Judith Chapados, Diane Dumas et Christian Vallée, c’est tellement mieux quand on peut partager ces courses/randonnées.

Les 5 premiers km sont assez roulants. On ne court pas tout le temps, mais quand même une bonne partie. Quand le dénivelé attaque, il ne nous quitte plus jusqu’au sommet.

Le paysage est tellement beau, on en prend plein la vue. Peu importe la difficulté pour atteindre le sommet, ce royaume de l’hiver doit être visité si vous ne l’avez jamais vu.

Une fois au sommet, j’avais atteint 44 240 mètres de dénivelé depuis le 1er janvier soit l’équivalent de mon 5ème Everest.

Fatiguée et fière de moi, j’ai endossé le chandail des camps de l’Everest pour faire mes 5 étoiles symboliques.

5ème Everest

Un camp pour se dépasser

Les camps de l’Everest c’est ça, on se motive, on se challenge pour se dépasser soi-même. Cela nous permet de nous garder en forme tout en aidant notre communauté.

En tant qu’Ambassadrice des camps de l’Everest pour le Centre du Québec, j’ai choisi l’école de rue la Rue’L à Drummondville qui va pouvoir bénéficier d’une partie de la levée de fonds. Cet organisme aide les jeunes adultes de 18 à 30 ans vivant des difficultés.

Saviez-vous qu’à chaque inscription au camp, 50$ sont redonnés à la communauté ? Cette somme est partagée entre les organismes que chaque Ambassadeur a choisi.

Alors, vous aimez marcher, randonner, courir, faire du ski de peau, faire de la raquette, du ski de fond ? N’attendez plus venez nous rejoindre et inscrivez-vous aux camps de l’Everest, une équipe familiale vous y attend à travers le Québec.

Vous pouvez enregistrer vos dénivelés cumulés depuis le 1er janvier et cela se termine le 31 août.

Dénivelé 24h tapis roulant
Le Mont Glen

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