Mon 2ème Everest

Mon 2ème Everest

Wow ! Difficile à décrire cette sensation quand vous réalisez un truc que vous imaginez impossible ou très, très difficile depuis le départ…

Ce sentiment de satisfaction, ce sentiment de puissance qui s’installe, nous gonfle de fierté et de confiance.

Oui c’est tout ça que j’ai ressenti samedi soir quand j’ai complété mon 2ème Everest. Je mets une majuscule à Everest car il était encore plus grand que d’habitude ce jour-là.

Un petit rappel

En m’engageant dans ce défi Everest, je savais que j’avais un gros travail à faire. J’ai donc pris les étapes une à une pour rester dans le plaisir.

Je peux vous confirmer que mes deux premières semaines de janvier ont été des semaines déterminantes pour atteindre aussi rapidement ce deuxième everest.

Le fait d’avoir changé ma montre était vraiment la priorité et je vais vous le prouver tout le long de ce défi.

Pendant toutes mes sorties, je mets mes deux montres en route, pour mieux quantifier l’écart des données. Chaque semaine, je vous mettrais mon graphique comparatif de ces résultats, pour une lecture plus facile.

Montagne Bromont

Cette année la montagne Bromont a ouvert des sentiers de raquettes. Wow, super, juste ce qu’il me fallait. Cela tombe à pic pour mon défi!
Le temps que mon conjoint patrouille et sauve le monde sur la montagne, moi, je cumule mes montées.

Je dois faire 10 montées par fin de semaine pour atteindre un demi-Everest. C’est gros oui, je vous confirme. Ça me demande une bonne préparation mentale surtout quand la météo n’est pas super, comme la semaine dernière.

Je préfère grimper quand la température est entre 10 et -10 plutôt que le -20 et plus de samedi 30 janvier.

Mon Dieu que c’est désagréable d’être fouetté par la neige glaciale quand on est tout trempe de chaud.

Des montées incroyables

Vous pensez que faire des boucles constamment est ennuyeux, décourageant, déprimant ?

Bien au contraire, à chaque montée, ma motivation est là, le plaisir de contempler cette montagne est toujours présent.

Mes yeux ne voient jamais les mêmes choses. La montagne est majestueuse, je ne ressens jamais les mêmes vibrations ou coups de cœur.

Être en terrain connu me donne l’avantage de voir la progression d’une semaine à l’autre.

La montagne qui est en pleine activité me fait partager les joies des skieurs qui viennent me distraire et m’apporte un côté comique en montant.

Ces petits jeunes qui font des sauts, qui se challengent me rappelle tellement mon vécu d’il y a quelques années avec mes enfants. J’en deviens nostalgique ce qui me fait finir ma montée en un éclair.

Encourager les randonneurs

On ne se refait pas, vous connaissez tous mon côté social ? Je ne peux jamais rester seule très longtemps !  Il en est de même pour mes dénivelés.

Je pars seule, mais chaque randonneur devient mon brin de causette.  Eh oui, un bonjour, un sourire, un encouragement, tous les randonneurs ou skieurs que je croise, sont des personnes à encourager.

Mon côté supporter me manque, cela fait partie de moi et de mes entraînements. J’aime me dépasser, mais j’aime aussi encourager toutes ces personnes qui se donnent et se dépassent.

Je profite de cet échange pour faire connaître le défi everest car je trouve que c’est une bonne façon de se motiver et se dépasser.

Mauvais choix

Vendredi, j’ai pu faire 4 montées avant le couvre-feu. Il me restait donc 6 montées à faire le samedi.

Christian voulait m’accompagner, mais il ne se sentait pas capable d’en faire autant. Je décide donc de faire 4 boucles sur route avant de m’attaquer à la montagne.

4 boucles sur route pour me donner l’équivalent d’une montée avec un dénivelé similaire.

Au bout de 2 boucles, je téléphone à Christian car le vent et le froid me prennent beaucoup trop d’énergie. S’il est prêt, nous irions faire les dénivelés tout de suite dans la montagne.

Malheureusement ce dernier n’est pas prêt, alors je continue mes 2 dernières boucles prévues sur la route.

Grrr, à peine arrêté, c’est l’enfer, je suis frigorifiée, le froid me transit, le temps de me préparer pour aller dans la montagne.

Je dois changer de tenue, prendre des vêtements secs et repartir au plus vite. Je veux faire encore 5 montées pour compléter mon 2ème everest avant le 1er février.

La réussite du 2ème Everest

Dès la première montée, j’ai de la misère… Je suis loin de la vitesse de la veille. Peu importe le temps que je vais mettre, je veux juste compléter mon 2ème Everest en restant dans le plaisir.

Attention, ce n’est pas parce que c’est difficile que je n’ai pas de plaisir. Bien au contraire, c’est à ce moment-là que je rentre dans mon dépassement et c’est ce que j’aime. Vous devez me trouver folle… Je vous comprends… Je ne saurais vous expliquer ce besoin, mais je peux vous dire que c’est ce qui me permet d’aller plus loin et d’être bien avec moi-même.

Au fil des années, j’ai appris à ralentir pour atteindre mon but. C’est donc en appliquant cette méthode que j’ai pu réussir mes 5 montées dans la montagne Bromont.

Vous comprenez maintenant, pourquoi j’étais si fière de moi quand j’ai eu fini.

J’aime ce défi, j’aime me dépasser et me surpasser.

Je ne sais pas jusqu’où je vais aller, mais ce sera à mon maximum de ce que mon corps me permettra tout en restant dans le plaisir.

Je vous invite à venir découvrir les sentiers de raquettes à la montagne Bromont, c’est trop cool!

En route vers mon 3ème Everest…

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