9ème Randonnée Trek au Sénégal

9ème Randonnée Trek au Sénégal

Notre 9ème Randonnée Trek au Sénégal a eu lieu le dimanche 18 octobre 2020.

Initialement, il était prévu que nous ferions l’Acropole des Draveurs pour cette 9ème, car à ce stade de l’entraînement, tout le monde a la capacité de suivre avec un rythme soutenu.

Madame météo est arrivée avec son manteau blanc plus vite que je l’aurais souhaité ce qui rend cette montagne dangereuse au sommet avec la neige et la glace.
La semaine dernière nous apprenions que l’Acropole était fermée. Nous avons donc choisi de faire les 3 monts à Mégantic.

Les 3 monts à Mégantic

J’utilise le site Alltrails.com pour faire mes choix de montagne. Il nous indique la durée moyenne de la randonnée, son degré de difficulté, l’altitude et il décrit bien les boucles.

Attention, ce sont des informations générales, nous n’avons pas tous le même degré de difficulté, à nous de voir ce qui est indiqué modéré correspond à notre modération.

Nous étions partis pour faire le mont St-Joseph, le mont Victoria en finissant par le mont Mégantic. Cela représentait 16,8km avec un gain d’altitude de 527m.

Les montagnes au Québec

Faire de la randonnée de montagne en automne, c’est vraiment magique au Québec. Les couleurs sont d’une beauté incroyable. On ne se lasse pas de s’imprégner de ces paysages avant de rentrer de ceux de l’hiver… Humm, je me sens nostalgique en écrivant ces mots tellement les couleurs se bousculent dans ma tête.

Quand on arrive au sommet des montagnes à chaque fois c’est l’apothéose, une satisfaction, un bonheur devant tout cet univers que l’on semble dominer. Notre cœur se remplit, se ressource devant ce silence et cette vue que se dessine à l’infini.

Avant de quitter Drummondville ce matin-là, nous savions qu’il avait neigé à Mégantic. Nous avions donc prévu notre équipement en conséquence.

Très vite dans la réalité

Quand le soleil brille encore dans ta cour, on a du mal à imaginer la neige à moins de 2 heures. Nous pensions trouver qu’un tapis enneigé qui allait vite fondre sous les pieds des premiers randonneurs. Il faisait encore trop chaud pour en trouver des centimètres au sol.

Très vite en arrivant sur les lieux, la réalité fut tout autre et je m’interrogeais… Devions-nous maintenir notre trajet?
Au niveau vestimentaire, tout le monde était équipé correctement. Mais pour les chaussures, nous étions plus au moins au point…

Mégantic était de l’inconnu pour moi, nous étions guidés par Nicole qui l’avait déjà fait. Tout de suite elle propose de ne pas aller au mont Victoria.
Tout le monde était bien d’accord avec ça, car nous avons tous anticipé la difficulté supplémentaire qui nous attendait.

À la hauteur de mes attentes

Pour cette 9ème sortie, je voulais faire une randonnée difficile, avec la neige, ce choix de montagne répondait parfaitement à mes attentes.

Nous avons pris le départ à 9h30. Nous étions 8 randonneurs dont André le conjoint d’Hélène qui nous accompagne un petit bout avant de faire sa propre boucle à son rythme.

Dès le départ, ça monte et le sol est recouvert de neige, une fine couche qui oblige à garder les yeux au sol pour garder la maîtrise de nos pieds.

La première partie

Le mont St-Joseph grimpe beaucoup, souvent en escaliers ce qui coupe les jambes facilement, demande un déhanchement en plus d’avoir un bon souffle.

Cette première étape pesait déjà lourd dans les jambes d’Hélène, alors que nous avions fait moins de 5km en 2h48.
La moitié de notre parcours n’étais pas encore atteinte, mais nous avons fait notre pause dîner face après la chapelle du mont St-Joseph qu’on a pas vu, face à l’observatoire du mont Mégantic.

Nous avons pris le temps de jouer avec les oiseaux qui ne sont pas farouches et viennent manger dans les mains, se poser sur la tête, etc…

Les arrêts pour profiter de la vue ont été multiples, une sérénité régnait sur la montagne.
Le vent frais caressait nos joues et le soleil venait réchauffer nos corps pour réconforter le tout comme par magie.

C’est pas fini

Le ravitaillement fait, il faut repartir et ne pas trop traîner, car il nous reste encore 10 km environ.
La fatigue est encore loin, mais je m’interroge sur la durée que cela va nous prendre…

J’évite de penser et je suis le mouvement au rythme du meneur. Hélène n’a pas la forme des autres jours. Ses jambes peinent à lever, la difficulté est comme trop présente à chacun de ses pas.

Nous arrivons au mont Mégantic, une grande pause au chalet permet de réchauffer ceux qui en ont besoin avant de reprendre le chemin de la descente.

J’ai aucune idée de l’heure, et je ne veux pas le savoir, car c’est pas fini…

La météo est excellente, nous sommes en osmose avec la nature. Le monde peut s’arrêter là, la vie est belle.

Les visages parlent

Tout le monde commence à trouver ça long, si nous avions connaissance d’un raccourci, je suis certaine qu’on le prendrait pour en finir plus vite.

Nous avons fait largement l’effort souhaité pour la journée, mais c’est pas comme ça que ça marche. Il faut donc se rendre à l’arrivée par le sentier ce qui est beaucoup plus agréable de toute façon.

On peut lire la fatigue et le ras-le-bol sur les visages, mais un pas à la fois et on va se rendre.

Pour ma part je suis encore pleine d’énergie, je n’ai pas eu la sensation de faire des efforts. Des petites difficultés, oui, mais vraiment rien de méchant.

Mes jambes s’affolent

Christian le fils à Martin le conjoint à Nicole a un bon rythme et je me mets à penser que faire une petite course me tenterait bien pour finir en beauté, histoire de me pousser un peu. J’ai pensé à ça tout le long de ma descente, mais je me suis abstenu avec le sentier boueux.
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Plus tard à 2 km de la fin, je vois 2 jeunes qui arrivent en courant derrière moi… Ah ben, c’est plus fort que moi, mes jambes s’emballent pour donner la foulée à mes pensées.

Je vais jusqu’à l’arrivée puis je reviens sur mes pas, afin d’accompagner mes 2 coéquipières jusqu’à la fin.

Elles ont mal aux genoux toutes les deux. Il est bientôt 17h, c’est tard, très tard… André qui attendait depuis un bout dans la voiture a trouvé ça très long lui aussi.

Correction et ajustement

Cette expérience m’a fait voir que l’on devait absolument s’ajuster même en cours de route.

Avec la neige au sol, cela réduisait notre allure considérablement. Notre corps se raidissait à chaque fois que le pied voulait partir donc cela était beaucoup plus demandant.

En ayant mis presque 3 heures pour à peine 5km, nous n’aurions pas dû aller au mont Mégantic afin de ne pas dépasser 5 heures de temps.

Tout le monde a réussi, c’est parfait. Mais tout le monde n’était pas en forme en rentrant et je ne trouve pas ça normal.
Être fatiguée, oui, mais nous devons rester dans le plaisir.

Pour les prochaines sorties, nous devrons contrôler un peu plus notre temps, afin de ne pas nous retrouver avec un tel débordement.
Au bout de 3 heures si le sommet n’est pas atteint, on doit faire demi-tour.

Bonne récupération à tous!

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