Le sommet Everest

Le sommet Everest ! Wow… Qui a déjà pensé l’atteindre ? Souvent on en parle, mais rarement on s’imagine arriver au sommet qui équivaut à huit Everest.

Eh bien cette fin de semaine pour relever le week-end Choc des camps de l’Everest c’est le but que je me suis fixé.

Oui, je transforme le week-end choc en semaine choc, mais le résultat est le même pour moi, car je double la mise.

 

Petit rappel

Dimanche 21 mars, j’atteignais mon 6ème Everest en très bonne compagnie au Mont Ste-Anne.

Mardi j’ouvre un courriel qui me rappelle que nous sommes déjà la dernière semaine du mois. Donc je dois me préparer pour le week-end choc. Oh là, là… Mince… Je n’avais pas vu ça comme ça…
Le dégel rend les sentiers boueux et difficilement praticable à la course. À la marche c’est passable, mais pas très agréable.

La météo annonce beaucoup de pluie et de neige, avec des températures supérieures à zéro.

Le week-end choc

Pour moi un week-end choc doit faire l’effet choc ! En février quand Yvan L’Heureux a lancé son idée, je voulais faire un Everest sur la semaine et j’ai réussi.

J’avais trouvé ça difficile, mais réalisable et sans trop de misère. Quand mardi j’ai lu le courriel pour ce rappel… Je me suis dit : « bon cette fois, je vais faire l’équivalent d’un Everest et demi »

Mais quand j’ai réalisé qu’il allait me rester juste un peu plus de 4400 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet. Cela m’est arrivé comme une évidence que je devais absolument atteindre le sommet Everest pendant ce week-end choc.

 

La marche est haute

Mon cumule était de 53 716 mètres quand il m’a pris cette idée farfelue.  Huit Everest représentent 70 784 mètres. Je devrais faire 17 068 mètres du mardi 23 au dimanche 28 mars. Oh là quand on regarde ce chiffre c’est gros… J’hésite, mais ça me tente d’essayer…

Comme je n’ai pas de montagne près de chez moi, je vais le faire sur mon tapis avec le dénivelé maximal que mon tapis m’offre, 10%.

Ce qui va me faire 171km en 6 jours. C’est possible. Je me sens capable. Il ne faut pas que je m’amuse, mais c’est tout à fait réalisable. Aller go, je me prépare mentalement, et je réfléchis à un plan pour que ça fonctionne.

 

Pas une minute à perdre

Je prévois faire un maximum de 3 heures mardi, mercredi, jeudi et pour vendredi, samedi, dimanche, je vais essayer d’aller un peu dehors, car je préfère faire mon sport au grand air.

Mardi : je réussis à faire 15.20km en 2h30. Il est près de 23h quand j’arrête.

Mercredi : je suis fatiguée, mais je fais quand même 15.08km en 2h20. J’arrête à 22h.

Jeudi : je me repose pour repartir de plus belle en fin de semaine.

Vendredi : je commence mon cumule à 15h et pendant 7h41 j’ajoute 52.30km au compteur. Je fais 2 mini pauses pour me changer et me ravitailler.

Ça va super bien, fatiguée, mais sans plus, je sens parfaitement qu’après une nuit de sommeil, je pourrais refaire une journée de course.

 

Encore 8 810 mètres

J’aimerais faire 5 000 mètres samedi à Bromont dans le sentier que je connais si bien, mais la neige est bien fondue. Le sol est détrempé, on s’enfonce facilement. J’ai pris mes crampons par habitude, mais il n’y en avait pas besoin.

On a fait une seule montée, car je vois très bien que je ne réussirais pas à réaliser mon objectif sur un tel terrain.

J’ai mis 1h21 pour 5.37km avec 419 mètres de dénivelé. Une grande perte de temps en comptant les 2h30 de route, aller-retour. Je suis déçue, mais j’ai toujours mon tapis pour réussir. Alors go, pas d’excuses, mais des solutions pour atteindre le sommet.

De retour à la maison, je reprends le tapis pour faire 44 km en 6h50.

Le sommet se dessine

Incroyable, je compte et recompte pour être certaine que je ne me trompe pas… Aïe, aïe, je commence à sentir cette excitation de fierté, car je vois de plus en plus se dessiner le sommet.

Jusque-là, j’ai parlé de mon projet à Christian ainsi qu’à Kassandra et Ian. Maintenant, je commence à l’ébruiter et je le mentionne à mes amies Nathalie Landry, Line Pelletier et Diane Dumas.

Cela fait 3 jours que je me demande si je n’ai pas vu trop gros, mais là, je sens que c’est à porter de main. Il me suffit de continuer d’égrener les km sans penser à la difficulté.

Forest Gump

Pour me donner du courage, du soutien ou je ne sais pas trop quoi…

Peut-être pour me souvenir et me rappeler l’exemple que cet homme nous a donné, je décide de faire mes 3 dernières heures devant le film de Forest Gump.

Pour une mauvaise idée, c’était une p….. de mauvaise idée, mais qu’est-ce qui m’a passé par la tête. Je connaissais ce film, je l’ai déjà vu et j’ai lu le livre…

Alors, pourquoi me rappeler autant de peine… Certaines choses ne s’expliquent pas… Par chance mon amie Diane m’a texté pendant ce passage assez difficile de mon cumul choc. Cela m’a permis de me sortir de cette tristesse qui me prenait les tripes en visionnant cette histoire, mais que je ne voulais pas arrêter.

Une bonne étoile

Il me restait 16 km à faire, mais pfff, j’avais assez. J’en avais marre, je commençais à trouver le temps long. Pas question pour autant d’arrêter si près du but.
En parlant avec Diane, l’énergie est revenue, le sourire s’est déployé de nouveau, la ligne d’arrivée pointait le bout de son nez.

Incroyable, je n’en reviens pas moi-même de ce que je viens de réaliser.

Une bonne étoile doit veiller sur moi et me donner la force et la puissance nécessaires. Mon corps ne m’a jamais donné de signes de faiblesse, de fatigue ou douleurs m’obligeant à arrêter. J’ai pourtant réaliser presque 172km avec 17 081 mètres de dénivelés en presque 26 heures.

Je suis juste aux anges d’avoir atteint le sommet Everest avec cette semaine choc.  Moi qui pensais que j’avais besoin d’une année.

Le bon plan

Pour atteindre le sommet Everest avec les 2 derniers en une semaine. Mardi et mercredi, j’ai testé la vitesse moyenne que je pouvais tenir sans sentir mes jambes.

J’ai partagé le solde de mes dénivelés à parcourir sur 3 journées, vendredi, samedi, dimanche. Ce qui devait me faire une moyenne de 50 km par jour.

Dans la réalité, j’ai adapté selon ce que me disait mon corps. C’est-à-dire que vendredi, j’ai fait les 26 premiers km en alternance 500 mètres de course et 500 mètres de marche puis les autres 26 km, et ce jusqu’au dimanche 100 mètres de course/marche.

Les 3 jours j’ai commencé par un échauffement progressif à la marche sur 5 km.

 

Pour la suite

Je commence mon plan marathon sur 3 jours/semaine à partir du 6 avril.

Cela va me permettre de continuer de cumuler des dénivelés pour Défi Everest et amasser des fonds pour La Rue’L Drummondville et les autres organismes choisis par les autres ambassadeurs.

Ne pas perdre de vue que mon Trek au Sénégal a été repoussé pour avril 2022, donc je dois aussi poursuivre l’entraînement avec mon équipe des trekkeuses en course d’orientation.

http://www.defieverest.com/faire-un-don  ou vous pouvez acheter aussi des recettes en pot sur lesdefidebeat.com/recettesenpot
1 pot vendu = 1$ pour la fondation du cancer à Sherbrooke – 1 repas au comptoir alimentaire Drummond et le reste sera pour l’Ecole la Rue’L
Le Mont Ste-Anne
Le sentier des Caps

4 Commentaires. Leave new

  • Allô , je suis sans mot ! Tu es une force de la nature, déterminée, persévérante ! C’est extraordinaire ce que tu es capable de faire ! Bravo ! Félicitations !
    En plus, j’adore te lire ! Bonne continuité !

    Répondre
  • Béatrice Gourdon-Fauron
    30 mars 2021 7 h 43 min

    Merci Andrée, tes mots me réchauffent le cœur, au plaisir de partager avec toi.

    Répondre
  • Monique Camirand
    30 mars 2021 14 h 22 min

    Bravo pour le défi et pour la bonne cause. La Piaule est un organisme tellement important dans la vie des jeunes, et l’éducation en fait partie.

    J’admier votre courage

    Répondre

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