La chaleur en course à pied peut vite devenir un fardeau pour les coureurs.
Parce qu’on est pas tous fait pareil, nos réactions face à la chaleur sont loin d’être commune à tous.
J’aimerais avoir un corps qui régule facilement le froid et le chaud. Ne pas être indisposé pour courir dans n’importe quelle situation, mais ce n’est que fantasme et fabulation pour moi, car c’est loin d’être le cas.
En 2018
L’an passé a été une année très difficile pour moi, pour courir sous la chaleur.
Cette année, j’ai mis toutes les chances de mon côté pour rendre mes sorties le plus agréables possible.
L’année passée, j’ajustais ma vitesse, je m’hydratais beaucoup, je m’arrosais la tête fréquemment, mais rien ne réussissait à faire une sortie agréable ou j’étais fière de moi au retour.
Même si les températures sont élevées, je n’annule pas mon entrainement ou ma course, non ! Je trouve des solutions pour la rendre agréable et supportable.
Quelles sont mes solutions ?
La plus grande amélioration a été de changer l’heure de ma sortie. Oui, je prévois l’horaire de mes entraînements en fonction de la météo.
La liberté de courir avec un horaire variable fait une très grande différence sur mon corps, pour la récupération.
Je pèse et contrôle ma quantité de protéine par repas, car j’ai tendance à ne pas prendre une quantité suffisante surtout l’été, ce qui peut provoquer fatigue et rétention d’eau.
J’ai une serviette rafraichissante sur ma nuque qui m’aide à maintenir la température de mon corps plus frais et retient plus facilement la transpiration.
Mon degré d’inconfort face à la chaleur est tellement important que je ne peux pas me permettre de revivre mon été de course 2018.
Je continue à m’hydrater et à ajuster la vitesse si nécessaire.
Un coureur résistant par tous les temps
Cette semaine, je lisais mon ami Steve Baker, qui avait prévu de courir au plus chaud de la journée pour mettre au défi son corps.
Cette personne à la chance de pouvoir courir aux deux extrêmes. Et donc il est allé courir quand le mercure indiquait 36 degrés. Ce qui signifie que le ressenti est quand même de 46 degrés…
Il a fait ses 5 premiers km à 5 :35 puis il s’est ajusté à 6 :01 pour les 9 derniers km afin de les faire avec prudence.
Franchement bravo Steve, je te l’ai déjà dit et je te le redis, tu m’épates.
Tu es un excellent coureur, j’aime te lire et suivre tes aventures.
Toujours bien s’écouter
Quand on se connait bien, et qu’on sait comment notre corps peut réagir, on peut faire des choses extraordinaires.
La course à pied est un sport qui ne cesse de m’apprendre sur moi-même et j’aime vraiment ça.
Continuez de vous écouter pendant vos marches ou courses et vous verrez comme c’est surprenant ce que l’on peut faire malgré un petit ou un gros bobo.
Restez à l’écoute de votre corps en tout temps est la règle d’or
4 Commentaires. Leave new
Bravo pour ton article Béatrice. En effet on ne réagit pas tous de la même façon quand on court lorsqu’il fait très chaud ou très froid. J’ai la chance que le temps m’affecte moins que les autres en général. Je m’efforce de boire pendant mes sorties depuis une couple de semaines même si je peux courir de longues distances sans boire. Ces jours-ci je reviens avec la camisole toute trempée après 13 ou 17 km. Aujourd’hui 13 km pace de 5:28 à 26 degrés (31 ressenti), j’étais trempé. Je ne suis pas quelqu’un qui transpire beaucoup normalement, imaginez les autres. 😉
Merci Steve ! Oh, j’ai la chance que tu m’apportes un témoignage supplémentaire.
Je suis loin de pouvoir donner de tel résultat avec ces températures, bravo, je t’admire.
Ça m’a fait plaisir de te laisser un commentaire Béatrice. En voici donc un autre, loll.
Hier 20h12 départ pour 21,6 km. L’Inconvénient ça modifie l’heure du coucher car tu ne te couches pas tout de suite au retour. Hahaha. Mais l’avantage, c’était beaucoup plus frais, genre 22-20 degrés. La série des 21,1 km et plus (la longue par semaine) vient de commencer pour le marathon de Rimouski. Je crois que je performe mieux à -30 qu’à +30. 😉
Ah ah ! C’est cool