La 6ème étape à la Gaspésia 100

La 6ème étape à la Gaspésia 100

En arrivant au départ de l’étape 6, Jean-François Tapp m’attendait pour savoir si je prenais toujours le départ.

J’avais 10 peut-être 15 minutes de retard, mais mes coéquipiers m’attendaient. J’étais surprise, mais soulagée de voir qu’il m’avait attendu.

Les coureurs de cette étape étaient Julien Conte, un nouveau visage pour moi, mais qui m’a tout de suite été sympathique en me précisant qu’il était normal de m’avoir attendu.

Puis Yann Bernier qui avait disparu dans le trou quand il est passé devant moi ainsi que Julie Berthiaume et Cédric Chavanne.

Mon assistant

Christian Vallée mon conjoint, était mon accompagnateur et chauffeur pour me conduire aux différents points de départ dans cette aventure.

Il souhaitait courir cette étape.

Il venait de faire un petit 6 km sur l’étape précédente, je savais qu’il était capable de faire celle-ci qui faisait 11 km même si elle s’annonçait difficile.

L’évaluation des étapes

Le degré de difficulté de l’étape 6 était évalué à 8/10 selon le barème de Jean-François.
Comme dit ce dernier, il a mis une évaluation selon ses critères à lui, par rapport à son expérience du terrain.

Il connaît bien sa Gaspésie, il en parle avec amour et passion. Je lui fais 100% confiance.

L’étape 5 était évaluée à 7/10. Je m’attends donc à des difficultés supérieures, mais s’il n’y a pas de vide, ça devrait aller, car pour monter, j’ai pas de misère si j’y vais à mon rythme.

Gérer son énergie

Je garde en mémoire que je veux faire l’étape suivante qui est coté 9/10, donc il ne faut pas que je me brûle.

Je dois me garder des réserves. Je voudrais respecter mon plan de match et faire l’étape suivante aussi comme convenu.

Il faut que je récupère l’énergie que j’ai dépensée bêtement à l’étape précédente avec ma peur du vide…

Je n’ai aucune idée de l’énergie dont j’ai besoin pour ces épreuves, mais je connais bien mon corps pour savoir comment gérer en fonction de la distance qu’il me reste.

Alors, j’ai l’espoir de réussir grâce à cette connaissance que j’ai si souvent analysé pour mes courses sur route.

Une bonne équipe (30 coureurs)

À chaque étape, j’écoute dire Jean-François, que nous sommes un bon groupe, il est très content… On le sent fier de ce projet qu’il a bâti sur le tas, à la dernière minute. Il ajuste selon les problématiques qui se présente, au fur et à mesure.

C’est un excellent leader, il est à sa place, aucun doute. Merci Jean-François d’avoir eu cette excellente idée. 

Moi, depuis le début, je suis plutôt éblouie et sous le charme de tout ce qui se passe.
Je suis sur un nuage, j’avance, je cours après des paysages aussi merveilleux les uns que les autres. Je vais de découverte en découverte et je savoure ces instants.

Je tombe en amour avec la Gaspésie kilomètre après kilomètre. Je trouve mes compagnons de route tous extraordinaires et merveilleux.

Tout le long du parcours, on apprend à se connaître. On constate qu’on apprécie les mêmes choses. On est tous très contents d’être ici pour vivre cette aventure…

Une étape en douceur

Le début de mon aventure m’avait tellement apporté de nouveauté que je m’attendais à un truc très difficile à faire sur cette étape.

À ma grande surprise les difficultés étaient identiques à ce que j’avais l’habitude quand j’allais en montagne en France.

La rudesse pour atteindre le sommet s’est très bien faite. Ça me rappelait dans les Pyrénées quand on devait monter en épingle.

Nous prenions le temps d’immortaliser ces paysages tellement magnifiques à chaque belvédère.

Au sommet

Tout en haut notre photographe Pierre-Mark Lavoie était là et nous a fait des photos personnalisées.

Il avait du plaisir à nous voir apprécier le panorama.

Une photo de groupe athlétique (photo de cet article) a été prise, cela fait voir que nous avions encore de l’énergie malgré les 54 km pour certains coureurs.

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Pour descendre, aucun problème, un large chemin se dessinait devant nous. Il fallait faire attention bien sûr, car les pierres et la descente pouvaient faire des pièges si on ne faisait pas gaffe, mais rien d’épeurant.

Les kilomètres commençaient à se faire sentir avec les côtes et les descentes, la faim aussi commençait à arriver…

Julien avait encore beaucoup d’énergie et saute par-dessus une barrière que moi j’aurai été incapable de faire sans une chute.

Nous arrivons au ravitaillement, nous cumulons toujours plus de retard, c’est pas bon pour la suite. Nous mettons en péril la réussite des 100 miles en 30 heures.

Il faut reprendre la route rapidement, pour l’étape suivante.

La suite de cette aventure la semaine prochaine…

L’Étape 5 à la Gaspésia 100
L’étape 7 à la Gaspésia 100

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