Arrivée à Simba For Kids
Partir courir au Kenya avec les meilleurs coureurs du monde est juste impensable pour une personne comme moi, ayant un niveau très moyen. Pourtant, c’est bien ma réalité et celle de 9 autres coureurs qui ont osé vivre cette première “Kenya – Groupe découverte” expérience amateur inoubliable.
Sept Canadiens, deux Français et moi, Franco-Canadienne, allons partager un camp d’entraînement de course pendant 10 jours. Après un long voyage de 2 jours, nous arrivons à Simba For Kids, à Iten, le lundi 11 mars 2024.
Une première navette où se trouvent Laurie Pouliot, Julie Pernot, Pierrette Petit, Line Pelletier, Alexandre Ledoux, Didier Drapeau et moi-même. Nous avons fait un chassé-croisé avec le premier groupe « Progression » de la clinique du coureur.
Découverte du site
J’avais suivi un peu Marianne Pelchat, membre du premier groupe ; cela alimentait mon excitation et me tenait en haleine en attendant mon tour. Je ne pensais pas que nous allions pouvoir échanger ensemble à notre arrivée, avant de nous plonger dans ce tourbillon kényan. Ces échanges ont été très rassurants et excitants ; nous étions prêts, nous avions hâte de vivre tout cela.
Le site est magnifique, propre, avec une vue incroyable sur la vallée du Rift, sans oublier le camp de jeux pour accueillir tous les enfants de la région. Une bâtisse avec une grande salle, dans le style d’une salle des fêtes, où ont lieu toutes les rencontres, repas, conférences, etc. À l’étage, se trouve une grande partie des chambres. Puis, dans une maison à étages, se trouvent 4 autres chambres. Le site peut accueillir jusqu’à 22 personnes pour dormir.
Kenya – Groupe Découverte, 1ère édition
Après le partage d’un bon repas, la première équipe est repartie vers 14h, très satisfaite de son séjour. La deuxième navette de notre groupe, appelée Découverte, est venue compléter notre équipe. C’est avec plaisir que nous avons accueilli Laurie Grenier, ainsi que le seul couple de cette aventure, Nadine Pradet et Félix-Antoine Blanchard.
Une fois que tout le monde a été installé, nous sommes allés faire plus ample connaissance dans un petit café où Julien Lyon, notre hôte, nous a offert des consommations et a apporté des chips et des dattes à grignoter. Cette petite soirée était très sympathique. Malgré le vent glacial, nous avons dû prendre congé de ce site venteux et finir les présentations à notre retour à Simba, tout en mangeant. La glace est désormais rompue, l’aventure peut commencer !
1ère journée d’acclimatation
Nous sommes tous ici pour le plaisir, nous imprégner de l’atmosphère des champions du monde, nous améliorer si possible, tout en apportant notre aide à ce peuple si joyeux et accueillant. La fatigue se fait ressentir pour chacun de nous, et nous avons hâte d’aller courir demain. Le programme est très intéressant et stimulant ; je suis reconnaissante de pouvoir vivre cette aventure. Je me sens très chanceuse.
Je n’en reviens pas d’être dans ce décor. Je ne m’attendais pas à voir autant de coureurs dans cette petite ville ; ils fourmillent partout. Je suis bluffée ; on pourrait croire être dans un grand événement de course. Le séjour s’annonce prometteur…
Jour 2, première course
Debout à 6h pour le petit déjeuner afin de pouvoir partir à 8h pour un premier entraînement avec les champions, direction Kamariny. Je suis curieuse de voir comment ça va se passer.
Julien nous explique qu’il y aura plusieurs groupes de 3 ou 4 selon les niveaux… Un élève kényan (coureur professionnel que Julien entraîne) par groupe pour accompagner tout le monde afin que chacun puisse courir à son rythme. Julien nous présente ses champions et là… Wow… On est pris au jeu, on ne peut plus reculer…
Soudain, je sens toutes mes craintes monter, les “si…” et les “mais…” s’agitent dans ma tête… Je prends une profonde inspiration pour calmer ces pensées et revenir au moment présent, car je suis ici pour profiter de l’expérience, vivre l’aventure et non la subir. Ce moment est irréel ; nous les saluons puis nous entamons les premiers pas de course…
Le piège de l’altitude
Nous avons 5 km à parcourir jusqu’au stade Kamariny. Julien ne cesse de nous dire qu’il est normal d’avoir le souffle court avec l’altitude. Au bout d’un kilomètre, je comprends de quoi il parle, je peine sérieusement… Ouf, ce n’est pas facile… Je suis contrainte de marcher, je n’ai pas le choix… Ah, ça commence bien !
Je laisse partir les personnes qui ne sont pas autant affectées que moi par ce piège de l’altitude, et j’essaie de récupérer mon souffle pour reprendre un rythme plus adéquat. Mais mince, je ne récupère pas mon souffle, même en marchant… Oh bon, eh bien… Un pas à la fois… Je me retrouve rapidement dans le dernier groupe avec Nadine et Pierrette. C’est difficile, mais je m’accroche.
On dirait que je viens de terminer un ultra, alors que ce n’est qu’un simple 5 km… Eh bien, dans quelle galère je me suis mise…
Sur la piste des champions
La piste des champions est exactement comme je l’avais vue en photo. En la contemplant, j’oublie déjà les difficultés que j’ai rencontrées pour y arriver. Je suis radieuse et émue devant cette terre rouge où s’activent les athlètes. Ils se déplacent en groupe, chacun coordonné, c’est magnifique à voir et à écouter, ce pas unique alors qu’ils sont une dizaine. Je dois me pincer pour me rappeler que c’est bien réel.
Les dix paires d’yeux scrutent la piste, observant les coureurs kényans en plein travail. Ils sont tellement inspirants. C’est intimidant de vouloir courir aux côtés de ces athlètes.
Je suppose que vous vous demandez ce que je faisais là ? Et vous auriez raison de le faire. Ce niveau n’est pas le mien. Je suis loin d’être à leur hauteur si je me compare à eux.
Mais je ne suis pas là pour ça. Je suis ici pour vivre ma passion pour le sport de loisir de la même manière qu’eux pratiquent ce sport pour gagner leur vie. Je veux comprendre ce qui fait d’eux des champions.
Programme étoffé
Chaque jour, nous avions le plaisir de participer à une sortie le matin et le soir. Pour cette première sortie, le retour de la piste c’est fait à la course et à la marche pour d’autres, selon nos capacités. Une conférence sur la prévention des blessures nous attendait. Puis le repas et une petite sieste bien méritée. À 16 heures, nous sommes partis pour une randonnée-course. Rien n’était imposé ; si nous étions fatigués, nous avions la liberté de nous reposer et de revenir le lendemain pour la suite du programme.
Vous comprendrez qu’il aurait fallu que je sois malade pour manquer ces activités. J’étais là pour me dépasser et vivre ce camp au maximum. Pendant cette randonnée de plus de 4 kilomètres, nous avons rendu visite à la famille que nous allions soutenir grâce à l’association de Simba for Kids, où nous résidions pendant le séjour.
Simba For Kids
Simba For Kids est une association créée par Julien et sa femme, Lavina, dans le but d’aider les enfants de la région. Mais elle vient également en aide aux familles dans le besoin, comme celle que nous avons visitée. Cette famille est composée de la maman et de ses 5 enfants. Ils sont six personnes à dormir dans une hutte exiguë, empilés comme ils peuvent directement sur le sol en terre battue ou sur une sorte d’échelle à pallier, sans matelas évidemment.
En étant en pension complète à Simba For Kids, cela permet à l’association de faire construire une maison à 1500$, rudimentaire pour nous mais parfaitement adaptée pour eux. Cette maison aura un lit pour chacun des enfants et une chambre séparée pour la maman. Il y aura également une douche et des toilettes séparées. Je suis très fière de contribuer à ce bien-être élémentaire pour cette famille.
Deuxième fierté
En nous présentant cette famille, nous apprenons qu’un seul enfant sur 5 va à l’école faute de moyens pour payer les uniformes, les fournitures scolaires et les repas à la cantine. Pour les 4 enfants qui ne vont pas à l’école, cela coûterait 600$, alors que la famille gagne seulement 2 euros par jour. Cherchez l’erreur ! Eh bien, il n’y en a malheureusement pas.
Tous les membres du groupe Découverte se sont consultés pour se cotiser afin d’envoyer ces enfants à l’école, contribuant chacun à hauteur de 100$. Ce n’est pas grand-chose pour nous et cela ne va pas nous empêcher de vivre, mais pour ces enfants… Wow ! Quel bonheur nous avons pu voir… Ce sont des pépites d’or qui sortaient spontanément de ces 4 petits cœurs.
Les deux plus jeunes, âgés de 6 et 7 ans, ont pris leurs affaires et se sont empressés d’aller montrer leur trésor à leur maman… Cela montre à quel point ils étaient heureux.
Prochaine édition
Je ne souhaite pas tout dévoiler ici. Je ne voudrais pas gâcher l’effet de surprise. La clinique du coureur organise une seconde édition, les inscriptions sont en cours. Il serait dommage que vous ne viviez pas cet inconnu quotidien. La découverte jour après jour a permis de vivre ce camp un jour à la fois, sans appréhender ou avoir hâte à la journée suivante.
Je souhaite que vous puissiez ressentir la même excitation que celles que nous avons vécues avec le groupe Découverte.
Julien Lyon, notre hôte, est d’origine suisse mais vit au Kenya depuis 6 ans avec sa charmante femme Lavina. C’est une personne fascinante, jeune, intelligente, avec un excellent leadership. Il est très inspirant, d’une grande générosité, avec une audace et une volonté incroyable. Le genre d’humain que j’apprécie rencontrer.
Ce que j’ai appris
Anatomie
Les Kenyans possèdent un talent indiscutable en course à pied. Ils courent pour gagner leur vie et pour sortir leur famille de la misère, pas simplement pour le plaisir comme nous.
Des études scientifiques ont démontré que leur anatomie diffère de celle des individus occidentaux.
Cette différence leur confère un avantage en termes d’économie d’énergie, grâce à un mollet plus haut, plus fin et plus profilé, ainsi que des tendons plus longs.
De plus, l’absence de l’os sésamoïde latéral, situé sous le gros orteil dans le tendon du muscle fléchisseur propre du gros orteil, est une caractéristique anatomique associée à une meilleure performance en course à pied chez certains individus kenyans.
Il est cependant important de noter que cette caractéristique ne s’applique pas à tous les individus kenyans et ne constitue pas une règle générale.
Nourriture
Ce point est certainement celui qui m’a le plus réjoui. L’alimentation est toujours un point critique pour les coureurs de longues distances. Ces coureurs de hauts niveaux ne consomment pas de gel, barre, etc.
Ils gardent leur aliementation quotidienne. Mangent et boivent quand ils ont faim et soif, ce que tout le monde devrait faire.
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’ai été heureuse d’écouter ça. Mon amie Julie Berthiaume n’en avait parlé dernièrement et ce point a été confirmé à ce camp. Toute une contreverse n’est-ce pas ?
J’ai parcouru 170 km (marche – course) pendant mes deux semaines au Kenya et je vous confirme que je n’ai effectué aucune charge de sucre la veille de mes courses, ni même pris de sucre avant, pendant ou après mes courses. Je ne me suis pas sentie plus ou moins fatiguée.
Entraînement
Se sont 2 entraînements tous les jours qui sont effectués. Les matins se sont des intervalles et le D+ qui sont pratiqués, variable selon le niveau de l’athlète, d’une durée minimale de 20 minutes. À 15 ou 16 heures, selon le début de la première séance du jour, une deuxième sortie est prévue pour faire tourner les jambes. Toujours d’une durée minimale de 20 minutes mais pas plus d’une heure, idéalement entre 20 et 40 minutes.
Lors de la journée dédiée à la longue distance, une route spéciale marathon est privilégiée. Très vallonnée, longue et droite, qui met à l’épreuve le mental et les jambes. Un matatu suit les coureurs pour fournir de l’assistance et le transport du coach.
Au retour de la longue distance, c’est douche chaude, manger, sieste puis massage kényan qui est pratiqué. Les coureurs se massent entre eux.
Conclusion
Je suis rentrée depuis une semaine et je regrette déjà la chaleur et les incroyables massages kenyans. Mes entraînements se déroulent bien et je suis ravie d’être de retour auprès des miens. Ce camp m’a été extrêmement bénéfique, car j’ai pu courir sans ressentir de douleur pendant plus d’une semaine. Je suis consciente que mes jambes sont mes maillons faibles et qu’elles nécessitent une attention particulière.
Je réalise également que mes années de course ne sont pas encore derrière moi, et cela me réjouit. Je sais maintenant qu’il est crucial de prêter attention à mon alimentation et de m’entraîner au rythme que mon corps et mon souffle me permettent de suivre le jour J.
Même si je ne possède plus le corps d’une championne, j’ai encore mon corps et mes 2 jambes pour donner le meilleur de moi-même, me faire plaisir, sortir à ma guise, respirer l’air frais et courir avec mes ami(e)s. C’est ainsi que je continue à vivre et à me sentir vivante.
Je suis également reconnaissante à mon amie Lise Tremblay pour l’article élogieux qu’elle a écrit sur mon expérience au Kenya, publié dans l’express de Drummondville. Vous pouvez le lire ici : lien vers l’article.
Camp pour tous
Ce camp de course est initialement destiné aux coureurs, mais saviez-vous que Simba For Kids a été créé pour accueillir des randonneurs ? En effet, ce camp est accessible à tous, que vous soyez passionné de course à pied ou amateur de randonnée. Vous serez impressionnés, tout comme moi et mes amis l’avons été.
Pendant notre séjour, lors de la première semaine, nous avons partagé nos repas avec David et Christian, deux jeunes amis suisses en vacances à Simba For Kids. Après le départ des deux Suisses, deux Français sont arrivés, Vivien et Frédéric. Tous les deux enseignants en éducation physique dans les Ardennes, ils sont venus visiter les lieux et repérer pour un éventuel voyage avec leurs élèves en 2025.
Quelle belle expérience de vie que ces deux enseignants vont proposer à leurs élèves… J’espère sincèrement que ce projet verra le jour. Il y a tellement de choses enrichissantes qui peuvent être réalisées dans un cadre scolaire.
Laurie Pouliot
Jeune fille Canadienne
Physiothérapeute passionnée, travaillant à son compte
Mi-vingtaine, notre cadette du groupe
Souriante, très agréable, un rayon de soleil dans une maison.
Laurie court depuis plusieurs années, 8 ans environ, mais à commencé le trail depuis 2 ans. Elle augmente tranquillement ses distances et tente de combiner voyage et course à pied pour découvrir de nouveaux lieux.
En 2023, elle a fait 20 km à la clinique du coureur et 9 km à Megeve en France.
Cette année, elle pour objectif de faire son premier marathon à Québec en octobre.
Elle court pour le plaisir et la découverte.
Julie Pernot
Jeune fille Française qui travaille en Suisse
Biologiste à la recherche dans un hôpital
Fin-vingtaine, réservée mais audacieuse
Julie est une coureuse sur route. Elle fait 2 à 3 sorties par semaine. Elle a réalisé 4 demi-marathons qui ont été ses distances maximales.
Julie était blessée pendant le camp mais a pu se faire plaisir pendant tout son séjour.
Laurie Grenier
Jeune fille Canadienne
Fin trentaine
Responsable d’une agence de publicité
Laurie court depuis toujours pour le plaisir. Elle a fait quelques marathons, demis et des ultras dont le 65 km Harricana
Une femme pétillante et lumineuse avec qui il était toujours agréable de discuter.
Line Pelletier
Mon amie depuis 2020 Canadienne
Mi-cinquantaine, (comme moi)
Vétérinaire passionnée, qui était dans son élément avec tous ces animaux partout.
Une femme inspirante par sa persévérence, sa ténacité sans oublier sa grande générosité
Coureuse de trail averti, de loin notre plus grande trailleuse du groupe.
La diagonale des fous est sa plus grande réussite à date mais elle va s’élancer sur la Swiss Peack 360km, en septembre prochain
Pierrette Petit
Femme canadienne,
Mi-soixantaine, notre vétérane féminine du groupe.
Toujours active, retraitée du gouvernement fédéral mais continuant à travailler à contrat.
Pierrette a commencé à courir sur le tard et affiche de très bons temps, aussi bien sur 10 km que sur des demi-marathons. Elle est arrivée première dans sa catégorie d’âge lors de plusieurs courses, réalisant notamment un temps de 51.25 minutes pour un 10 km.
Pierrette était blessée pendant le camp, mais elle s’est surpassée pour en profiter au maximum.
Pierrette, tu as toute mon admiration d’avoir maintenu et effectué ce camp avec nous malgré ton état de santé.
Félicitations et au plaisir de partager ta route de nouveau.
Alex Ledoux
Homme Canadien
Début cinquantaine
Plongeur pour la police
Alexandre court depuis la trentaine, il a commencé la course sur route avec son père. Il courait 3 fois/semaine et ont participé à plusieurs courses de 10km ensemble.
Quand son père a cessé de courir pour des raisons médicales, Alex a continué à courir 3 à 4 fois par semaine pour le plaisir et pour garder la forme.
Jusqu’en 2022, il n’avait jamais participé à des courses supérieur au demi-marathon.
En 2023 à 51 ans, il s’est lancé le défi de faire des ultra trails. Et c’est ainsi qu’il a fait le 55km à Gaspésia 100, puis le 65km Harricana et pour finir 95 km à Puerto Vallata by UTMB.
Sa prochaine course sera le 80 km au QMT, comme moi !
Didier Drapeau
Homme Français
Mi soixantaine passé, c’est notre vétéran masculin.
Travaille en sécurité informatique, à son compte.
Didier c’est mis à courir pour reprendre sa santé en main.
À l’âge de 65 ans, il y a 2 ans, il prend le pari de courir plutôt que de prendre des médicaments.
C’est ainsi qu’il s’entoure de professionnels pour l’aider dans sa mission de se remettre en forme. Sa discipline et ses efforts sont payants. Il vient de compléter son 2ème marathon avec un temps de 3h45. Wow quel bel exemple, félicitations Didier et continue de croire en toi.
Nadine & Félix
Un couple canadien
Tous les deux âgés de 50 ans, enfin presque, car nous avons célébré l’anniversaire de Nadine pendant le séjour.
Nadine travaille dans les ressources humaines et Félix dans la sécurité au travail. Inutile de vous dire qu’il a constaté de beaux défis en santé et sécurité au travail…
Nadine aime le rythme du bonheur et apprécie se retrouver dans les bois pour observer la mousse et les champignons. Elle a déjà participé à un marathon ainsi qu’à quelques courses en sentier, dont le 30 km et le 30 km de la Clinique du Coureur, sans oublier le 35 km du Grand-Duc dans la vallée de la Jacques-Cartier.
Félix, quant à lui, a couru une dizaine de marathons et quelques courses en sentier. Sa plus grande distance est quatre fois le 125 km de l’Harricana.
Nadine et Félix se sont offert ce voyage pour célébrer leurs 50 ans respectifs.
Un couple merveilleux que j’ai eu le plaisir de rencontrer. On devrait se recroiser sur les sentiers prochainement.
Et moi Béat
Femme Franco-Canadienne
Mi cinquantaine
Co-propriétaire en vente conseil informatique
J’ai beaucoup couru quand j’étais jeune puis j’ai eu une coupure de 20 ans.
J’ai repris la course en m’installant au canada pour me réparer.
Depuis 2017, je cours des marathons mais la covid m’a fait découvrir la course de sentier qui me colle beaucoup plus à la peau.
C’est ainsi en 2020 que je rencontre Line Pelletier et la grande communauté de traileurs que je ne quitte plus depuis.
Je suis passionnée des grandes distances mais mon parcours de vie m’a laissé beaucoup de séquelle aux jambes. Je dois faire avec, à chaque sortie sans oublier ma dégénérescence osseuse qui m’a mené la vie dure en 2023. Ce camp a été ma motivation pour rester dans la course.
Depuis mon retour du Kenya, cela semble s’être stabillisé pour mon plus grand plaisir.
Le 80 QMT et Harricana seront mes objectifs cette année et si tout va bien, je pourrais aller vivre le 160km de la Diagonale des fous.
8 Commentaires. Leave new
Superbe article. J’ai rencontré Béatrice au Kenya à Simba for kids. La description est très réaliste et ca me donne envie d’y retourner.!! Nous avons passer peu de temps avec Béatrice et le groupe de la clinique du coureur néanmoins j’ai eu l’impression de partager des moments forts avec eux tellement l’experience Est riche. Nous partagions notre journée lors des repas et chacun apprenait et s’encourageait Afin de mener à bien son projet. L’article m’a appris la maladie de Béatrice que je n’avais pas soupçonné!!! Quelle force!!! felicitations. Et pleins de bonnes choses pour tes prochains défis !!!
Vivien (l’enseignant français d’eps cité à la fin de l’article)
Merci Vivien pour tes impressions qui viennent compléter ce récit souvenir.
Très beau récit chère Béatrice…et surtout, quelle riche expérience tu as vécue ! Tu as toute mon admiration et je te souhaite un futur bon 80 QTM.
Au fait, y a -t-il des femmes kényannes qui courent ?
Bonjour Hélène, merci ! Oui, oui, bien sûr. Julien en entraîne 2 que nous avons rencontré. L’une d’entre elle nous a entrainé et l’autre est revenu d’Europe avec 2 records de parcours et 3 victoires. 2 courses en Suisse et 1 en Belgique.
Ah ma belle Béa. Toujours un plaisir de te lire… Quelle belle expérience de vie que tu as vécu! Je te souhaite de pouvoir continuer ta passion que tu aimes tant.
Merci Judith ! Je te souhaite de vivre cette expérience un jour.
WoW Béatrice!
Quel beau récit, j’y étais avec toi.
Merci de nous avoir partagé ton expérience et quelle délicatesse de présenter tes coéquipiers.
Je te vois bientôt sur la Trail.
Bisous Françoise xx
Merci Françoise ! C’est toujours un plaisir de te croiser.