Gaspésia100 – 2022 est la 3ème édition pour moi. J’aurais dû faire les TP100, mais finalement j’ai du réduire au 13km sur l’île Bonaventure afin de laisser le temps à mes jambes de se guérir.
Le choix de course est très diversifié, il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux, tous les plaisirs.
Si vous aimez les défis, vous allez trouver ce qu’il vous faut ici, peut-être un peu trop…
Île Bonaventure
Je n’avais pas eu encore l’occasion de venir jusqu’ici pendant mes passages en Gaspésie. J’aime découvrir les villes en courant alors pourquoi pas découvrir une île de cette façon? Ben pour celui qui a le mal de mer, c’est un pensez-y bien… J’avoue ne pas avoir pensé à mon affaire avant de m’inscrire à ce 13km.
La marée était plutôt agitée vendredi 17 juin, quand on a embarqué sur le bateau afin d’atteindre l’île. Le voyage n’était pas long, 30 minutes, mais quand l’estomac ne sait pas où il est bien et que la tête tourne… On est content d’atterrir, remettre le pied à terre.
Le départ était donné une heure après notre arrivée. J’ai eu le temps de me remettre de ma traversée agitée.
Jean-François Tapp a pu nous faire un portrait du segment de course de 7 km, que nous devions faire 2 fois pour le 13 km. Entre la description du P – Q ou D, et comment on arrive à 12 – 13 ou 14 km… On était bien mêlé, j’en ai conclu que j’allais suivre le mouvement…
Mon amie Nathalie Roy vivait un retour progressif en course de trail elle aussi, alors on allait partager cette fin de semaine dans son intégralité. Une mise en bouche avec ce 13 km.
La relève
Les coureurs du TP100, TP50, 13 km et 7 km, beaucoup de jeunes coureurs sur ces distances, on peut dire que la relève est assurée.
Oui, oui la p’tite jeunesse avec les jambes lestes qui court comme des gazelles… Il nous faisait plaisir de nous arrêter pour les laisser passer dans les sentiers étroits. Tant et si bien que dans la 2ème boucle, Nathalie et moi pensions être les dernières. Oups… Ça prend des derniers… Eh ben non, nous étions 27/48 chez les femmes pour le 13km sans compter les autres distances et les hommes.
Rendre l’utile à l’agréable
Je ne suis pas allée en Gaspésie pour faire juste 13 km, non, non, non… J’allais passer une excellente fin de semaine avec des amis, encourager les coureurs et faire du bénévolat, tant qu’à y être…
Depuis 3 ans c’est devenu un lieu de rencontre entre coureurs passionnés de longues distances. Notre hôte Nathalie Landry courait le samedi 54km avec Marylène Gravel et Christian Vallée.
Un podium
François Grondin qui a couru lui aussi 13km sur l’île et arrivés 2ème chez les hommes, faisait lui aussi du bénévolat le samedi de 8h à 14h à Anse à Beaufils puis allait encourager nos amis et autres coureurs.
Christiane Plamondon, sur le TP50, a réussi avec brio ses 3 courses, 7 km sur l’Île + 25 km le samedi et 13 km le dimanche.
Line Pelletier et Ginette Vanier couraient 25 km samedi matin, ce qui a permis à Line de faire du bénévolat le vendredi de 13h à 20h à la remise des dossards.
Puis Pierre Guillemette notre vétéran du Week-end qui a couru 10 km dimanche matin.
Samedi matin
C’est pas parce que tu ne cours pas que tu ne fais rien pour les coureurs… Eh là, là, encourager ou faire du bénévolat peut être aussi demandant que de faire la course.
Comme nous avions tous des courses un peu différentes, cela fait des petits groupes selon les distances, normal… Cela fait vite du trouble dans les horaires aussi, car on parle, on parle et on ne voit pas le temps passer…
Prêt, pas prêt, ça part
C’est comme ça que nos coureurs du 54 km sont arrivés à 30 secondes du départ et que ceux du 25 km on faillit louper l’autobus… Ah les grandes familles… J’en connais quelque chose…
Après le départ chaotique du 54 km, nous sommes allés rejoindre François à l’Anse à Beaufils pour l’aider au bénévolat et encourager les coureurs du 100 et 160 km qui passaient par là.
Puis le départ du 25 km a été donné du frigo du Pit Caribou, quel départ original, c’est ce que j’aime de ces courses en Gaspésie, il y a toujours une pochette surprise.
Val d’Espoir
Notre assignation à Nathalie et moi pour redonner au suivant. Nous arrivons sur le site à 13h alors que nous devions prendre notre poste à 14h30. Ce temps d’avance est pour que nous puissions prendre nos marques. Échanger avec les bénévoles déjà en place, faire un switch propre et efficace pour que les coureurs ne manquent de rien quand ce sera notre tour.
Boost
Vous savez comment j’aime donner du boost, alors c’est pour mieux les encourager que je suis arrivée avec ma trompette, mes crécelles et une main à frapper.
Accueillir les coureurs du 54, 100 et 160 km en fanfaronnant leur redonnait le sourire après un passage éprouvant de l’épreuve. Tous nos encouragements, notre énergie, notre compassion et bien sûr le réconfort avec chichi et boisson fraîche faisait en sorte qu’ils se souviendraient de leur passage à notre ravito.
Gaspesia100 – 2022 Vidéo
Si vous n’avez aucune idée à quoi vous attendre en vous inscrivant à la Gaspésia100, le petit vidéo de 12 minutes de mon ami Benoit D’Aoust illustre parfaitement la situation.
Il n’y a aucun trucage. À 10 :40 vous verrez un aperçu du ravito Val d’Espoir ou j’encourage un coureur qui arrive de la Rivière aux Émeraudes.
Je crois que tous les types de météos ont eu lieu sur le parcours du 160 km. Du chaud, du très chaud, du froid, du vent, de la pluie, très forte pluie, seulement 4 coureurs sur 21 ont réussi à compléter ce parcours atypique.
J’adore ce genre de défi. Si toi aussi, tu veux t’essayer ? Go, go, go, ici il n’y a pas d’échec, juste des personnes qui apprennent à mieux se connaître…
2 Commentaires. Leave new
Vraiment super ton article Béatrice!! Merci!!!
Merci Ginette, au plaisir de partager de nouveau avec toi