L’Isle aux coudres 2019

L’Isle aux coudres 2019 a été pour la 4ème année consécutive ma place de choix pour finir mes vacances.
C’est un lieu merveilleux, reposant qui respire le calme et la tranquillité.
La course du tour de l’Isle n’est pas facile mais intéressante, j’aime la partager en famille.
Ce moment familial est très apprécié avant mon retour au travail.

Notre arrivée sur l’Isle

Cette année, nous avons dû prendre 2 voitures, car nous avions la visite de ma belle-sœur Brigitte Gourdon ainsi que son fils, mon neveu Aymeric Gourdon.
Ma fille, Kassandra a donc pris sa voiture pour embarquer Aymeric, Corentin et Laurence, une voiture de jeunes comme ils disent.
Nous avions un écart d’une heure entre les 2 voitures. Nous nous sommes retrouvés à l’attente du traversier.
Christian et moi avions pensé que nous allions embarquer avant eux, car nous étions les premiers d’une file alors qu’eux étaient dans les derniers dans une autre file.

Mais finalement, non, nous avons dû attendre le traversier suivant et partir 30mn après.
La voiture de jeunes est arrivé à l’hôtel en premier. Ils ont pu prendre possession des chambres sans nous comme si nous n’existions pas.

Aller chercher les dossards

Christian et moi, nous nous déplaçons sur l’Isle aux courdres en vélo ou à pied. C’est devenu une tradition d’aller chercher nos dossards en vélo le vendredi après-midi.

Les enfants et Brigitte y sont allés en voiture.
J’aime tellement me balader en vélo près de l’eau que je ne changerais pas ce plaisir et ces bonnes habitudes pour accompagner du monde en voiture, à moins qu’il y ait mauvais temps…
Aymeric et Brigitte devaient s’inscrire sur place, mais cela n’a pas été possible, car toutes les courses étaient complètes.

Mes enfants ne sont pas des coureurs et n’aiment pas courir, mais je leur offre, une course de 5 km afin de partager et d’immortaliser ce moment.
Aucun objectif requis, ils peuvent marcher ou courir à leur allure, l’essentiel est de se faire plaisir.
Je suis fière de les voir avec leurs médailles au cou à mon arrivée du 23 km.

Plein d’amis coureurs

On sait tous que la course a un côté rassembleur, cette année ne fait pas exception et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on a pu se retrouver, coureurs Drummondvillois ou ailleurs la veille de la course dans le même hôtel de Cap aux Pierres.
Mylaine, Robert, Sylvie, David, Pascale, Gabrielle, Denis, Roxanne, Carole, Guylaine, Kelly-Ann, Charles-Olivier, Lyne et son futur mari.
D’autres amis étaient éparpillés sur l’isle comme, Mario, Jocelyn, Izabelle, Diane, Christine, Monica, Annie, Sandy, Alain…

Nous sommes tous ici pour faire le 23 km du tour de l’Isle, sans attente particulière…

1ère partie de la course

La course de l’Isle me réserve toujours des surprises. L’année passée a été une course très difficile. J’avais failli arrêter tellement mes jambes avaient du mal à avancer et beaucoup de douleurs.
Ma persévérance et l’écoute de mon corps avaient fait que j’avais pu finir malgré tout, mais loin sans peine.
Cette année, mon approche des longues distances est différente.

Depuis quelque temps, je travaille mes longues en intervalles, afin que mon corps soit moins en souffrance.
Mon ami Jocelyn court tout le temps comme ça et quand je l’écoute me parler de ses courses, je vois très bien que cette solution devrait être une bonne alternative pour moi.

Je prévois donc de marcher 100 mètres tous les 3 km.

Tout va bien jusqu’au 13ème km. Après la 1ere grande côte, j’ai besoin de me rafraîchir, l’eau qui nous ait servi est trop chaude, il me faudrait des glaçons, pour faire redescendre la température de mon corps rapidement et être bien de nouveau.
Je demande aux bénévoles s’ils en ont ou s’ils peuvent en prévoir sur le prochain ravitaillement, malheureusement ce n’est pas possible.

2ème partie de la course

Je marche plus longtemps pour refroidir. Mes mains et poignets enflent à vu d’œil.
Les douleurs ne tardent pas à apparaître dans les doigts, les poignets, les avant-bras ainsi que dans les chevilles et genoux. Quelle pouasse ce truc, grrrr….

Pourtant, la météo est parfaite, une petite brise, pas de soleil, un 21 degrés, juste ce qu’il faut.
Il me suffirait de refaire tomber la température de mon corps pour que tout redevienne bien et me permette de reprendre mes intervalles initiaux.
Jusque là, j’ai couru des petits bouts avec Chirstian, Sandy, Mario, Diane, Alain, tout allait bien et était sous contrôle.
Il me restait moins de la moitié  à parcourir.
Comme je ne voulais pas perdre trop de temps, je décide de poursuivre en oubliant mes intervalles de départ.

Je dois veiller à ne pas mettre mon corps en surchauffe… Ahahah, je rigole d’écrire que je ne dois pas faire surchauffer mon corps, comme pour les voitures, mais c’est exactement ça…

Au 15ème km, je suis rattrapée par Christine. Je suis très contente de la voir, mais inquiète à la fois, car je n’ai aucune idée du temps que j’ai perdu depuis le 13ème km.
Je me ressaisis très vite et je me rappelle que ma priorité n’est pas le temps, mais mon bien-être.
Je poursuis tout le reste de ma course en écoutant mon corps pour ne pas provoquer d’autres enflures ou anomalies quelconques.

Mon arrivée

Il va de soi que j’étais contente d’arrivée. Je n’avais aucune idée du temps que j’avais mis, alors, quand j’ai vu qu’il était 11:22 sur la ligne… Une très grande joie s’est emparée de moi, car tout de suite j’ai compris que j’avais fini avec un temps acceptable.
À mon arrivée, le soutien de Denis, Gabrielle et Pascale m’ont fait un grand bien.
Christian qui était venu à ma rencontre avec un verre d’eau, car il avait pensé que j’allais en avoir manqué (toujours bien intentionné ce Christian, merci d’être là.)
Ensuite, j’ai vu les sourires de Kassandra, Corentin et Laurence qui m’attendaient avec leur lunch d’après course.
Brigitte et Aymeric n’étaient pas loin non plus.
Je n’étais pas anéantie, mais j’avais très soif et j’avais un besoin de me rafraîchir toujours très présent.

C’est en 2h20 que je finis le tour de l’Isle cette année. Une belle amélioration par rapport à l’année passée malgré des problèmes toujours présents.

Accepter la situation

Avec mes anomalies actuelles, je ne peux pas courir avec tout le monde pour les longues distances.
Je fais tout le temps le yoyo dans mes courses, ce qui peut-être dérangeant pour un coureur constant.
Mon programme d’entraînements est retravaillé par mes soins. Il est ajusté pour mes longues avec les constatations de mes courses.
Je travaille les intervalles de façon à pouvoir récupérer avant que mon corps ne surchauffe.
En entraînement, j’ai plus facile que dans une course, car j’apporte ma glace dans mon sac d’hydratation. Ce n’est pas pratique mais ça fait le travail.

Si j’avais apporter mes glaçons comme à mes entraînements pour le tour de l’Isle, j’aurais moins perdu de temps que d’essayer de récupérer sans rien sur les 10 derniers km.

Prochaine course

Pour ma prochaine course, le marathon de Montréal, je vais m’organiser pour apporter ma glace en cas de besoin.

Je dois encore peaufiner la vitesse et la durée de récupération pour améliorer mon temps sans faire de surchauffe.

Grâce au résultat de cette coures, je me sens plus confiante pour mon prochain marathon, même si mes problèmes ne sont pas réglés, je sais que je devrais avoir une solution qui devrait bien me convenir tout en m’apportant des résultats satisfaisants.

Montréal va être mon marathon test avant celui de Paris que je voudrais faire en 4 heures.

Un rêve, un défi, une belle histoire que nous allons vivre entre 9 marathoniens ou futurs marathoniens Drummondvillois au marathon de Paris 2020.

 

 

Fort dans la course 2019
L’entrainement à Orford

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