C’est toujours spécial de refaire une course que l’on a déjà faite. Aujourd’hui, le 16 juin 2019 était mon 2ème défi des escaliers.
Dire qu’il y a un an, faire des escaliers était ma bête noire. J’avais mal aux genoux, aux chevilles, aux mollets, mon souffle devenait irrégulier, rien ne fonctionnait.
Puis, je me suis laissée entrainer par le tourbillon de coureurs drummondvillois qui m’ont convaincu que c’était une course spéciale.
Il faut prendre le temps dans les escaliers et courir quand tu peux, sur le plat, les descentes ou les côtes.
Un travail payant
Je me suis donc mise à intégrer de plus en plus d’escaliers de temps à autre dans mes entraînements.
Depuis maintenant, plus d’un an que je fais ça. Je peux constater la diminution voir l’absence de douleur dans mes genoux et chevilles. Cela m’a renforcé la musculation sur ces 2 zones qui étaient fragilisées. Pour le souffle, je pense que je devrais en faire plus en continu tel que l’on a fait ce matin avec le défi des escaliers.
Les escaliers à Drummondville sont loin de pouvoir offrir, la quantité et la rudesse de ceux dans la ville de Québec.
Le départ
Le départ du 19 km est prévu à 7h40 pour mes amis Anne-Shirley, Anne-Marie, Geneviève et Louis-Gilles. Tout le monde est prêt pour passer un bon moment.
Louis-Gilles remet son titre en jeu, car il avait été 1er de sa catégorie d’âge l’année passée sur le 13km.
Kilie-Jane, Charles-Olivier, Christian et moi-même prenons notre départ tous ensemble à 8h20 pour faire un 13km.
Personne ne veut vraiment se dépasser, car ce n’est pas vraiment une course pour ça.
Christian veut m’attendre, malgré le fait que je veux qu’il vive sa course, il veut faire ça cool.
Charles-Olivier est dans le même optique, il veut attendre Kilie-Jane.
Déroulement du parcours
Rien que pour la beauté du parcours, cette course est agréable. Le défi des escaliers est qu’un ajout supplémentaire à la splendeur du paysage.
Cette année comme je connaissais mieux les difficultés et le parcours, j’ai pu profiter davantage du paysage.
La météo était agréable et ne m’a pas trop nui pour le souffle. Par contre j’ai pris des mots de tête à partir du 6ème km. Je pense qu’un manque d’hydratation a provoqué cette situation.
Je me suis donc arrosé la tête pour faire retomber cette chaleur à 3 reprises afin de le contenir. Pour ne pas que ça frappe tel un marteau-piqueur.
L’arrivée
J’ai eu une belle course, je suis allée à mon rythme et je n’ai pas eu besoin de m’arrêter souvent comparativement à mes 4 courses précédentes.
Les escaliers sont tellement bien répartis sur le parcours que cela m’a permis de récupérer facilement en les montant ou en les descendant.
Ma plus grande misère a été à 50 mètres de l’arrivée.
Je voyais que je pouvais rentrer en 1h30 alors je voulais donner, mais le souffle ne suivait pas. Mon ami Louis-Gilles m’a rejoint et m’a poussé à tenir et continuer sans que je ralentisse. Mais quand le souffle est court, c’est difficile même si la ligne est à l’horizon.
J’ai fini en 1h31, dommage pour le 1h30 il sera pour l’année prochaine.
Mais j’ai quand même amélioré mon temps de l’année passée. Alors, très contente de ce résultat.
Bravo Anne-Shirley
Anne-Shirley est une gazelle, jeune et belle, elle est admirable, il faut la voir aller. Elle a consommé son cadeau de fête en savourant son 19 km.
Elle voulait faire sa distance moins de 2 heures. Je suis très contente qu’elle ait réussi haut la main avec un temps de 1h54.
Félicitation Anne-Shirley, tu as déjà un beau palmarès de courses à ton actif, et c’est pas fini.
Un jour on ira t’encourager à Boston…
L’année prochaine, je referai cette course, car c’est la meilleure façon pour moi de ne pas oublier de mettre des escaliers dans mes programmes afin de continuer à consolider mes genoux et chevilles