Les longues distances

Les longues distances

Pas de commentaire

Vous savez combien les longues distances me passionnent? Eh bien 2020 m’aura permis de travailler ces distances que je trouve si impressionnantes, mais qui m’attirent.

Eh oui, toutes les interdictions et frustrations que j’ai eues en ce début d’année avec l’arrivée de la covid m’ont permis d’abandonner les intervalles que je jugeais inutiles si je ne pouvais pas prendre une ligne de départ.

Courir autrement

Comme je ne voulais pas arrêter de courir pour autant, j’ai travaillé l’endurance pour voir jusqu’où je pouvais aller.
Le but de mes sorties était de cumuler les kilomètres, peu importe si j’en faisais des bouts à la marche. Chaque fin de semaine j’en ajoutais un peu plus.

Aujourd’hui, je sais que je peux faire 12 heures de marche-course sans que cela gêne mon train-train quotidien.
C’est-à-dire qu’en rentrant je peux continuer ma journée ou soirée comme si je n’avais pas fait de course.

Des effets surprenants

La découverte de la course de trail à Percé m’a fait réaliser qu’il était beaucoup plus facile pour moi de courir en sentier que sur route.
Mon corps ne souffre pas de la chaleur. Il réagit mieux à ce style de course. J’obtiens une plus grande facilité de récupération.

Mes jambes et mes mains ne gonflent presque plus. Les douleurs dans mes articulations sont quasi inexistantes au retour de mes courses.

Les montagnes donnent des vues magnifiques, c’est un régal de se sentir libre dans la nature, mon cœur d’enfant renaît à chaque fois.

Quand ton cœur est ailleurs

Mitch m’expliquait que si on aimait la trail, on avait beaucoup de mal à revenir courir sur la route…
À Percé, Catherine, Karine, Pascal, Julio, Yann m’ont dit eux aussi la même chose.

En les écoutant, je me demandais si j’allais ressentir moi aussi ce sentiment. J’aime tellement faire mes marathons sur route…

À Portneuf, Themy me racontait que selon lui pour courir dans la trail, il faut aimer courir seul, car c’est vite fait de se perdre.
Ce n’est pas ma préférence, mais là encore je pense qu’il a raison.

Le moment de vérité

Aujourd’hui, après 2 mois, je peux vous dire que ces passionnés de la trail ont bien raison. La montagne m’appelle, le grand air, le besoin de me sentir libre sans tous les inconvénients de la circulation quand on court en ville.

Samedi 12 septembre sera mon moment de vérité. Je ne vais pas faire un marathon, car la distance ne figurait pas à l’Harricana 2020.
Je ferais ma première expérience de course de trail en ultra sur le 65 km.

Je n’ai pas fait d’entraînement spécifique, mais tout l’été j’ai fait ma distance de marathon et plus.

Pourquoi l’Harricana?

C’est sans aucune surprise que Montréal a annulé son marathon. L’Harricana maintenait sa course de trail.
Je connaissais Anne-Sherley Fréchette qui y était inscrite. Je suis loin d’avoir son niveau, mais ça me tentait de l’essayer pour tester mon endurance. Je voulais faire une course enregistrée. Cela faisait 2 bonnes raisons pour s’inscrire.

Carole Thériault l’a déjà fait et son récit m’avait beaucoup captivé. De plus, elle aussi sera sur le départ du 65 km samedi prochain.

C’est grâce à ces 2 amies qui m’ont inspiré que je me retrouve à faire cet ultra.
Il va de soi que les spécialistes de la trail que j’ai rencontré cet été ont été des éléments déclencheurs après avoir écouté l’expérience de Mitch en 2019.

Harricana me voilà!

2ème sortieTrek Sénégal
Harricana 65 km

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée.

Fill out this field
Fill out this field
Veuillez saisir une adresse courriel valide.

Menu
Show Buttons
Hide Buttons