L’entrainement à Orford est un excellent travail de cardio et nous met les muscles des cuisses et mollets à l’épreuve.
Il est recommandé de varier les terrains d’entrainement. Prévoir un entrainement en sentier fait partie des conseils et recommandations pour bien se préparer.
C’est pourquoi cette année, j’ai choisi le mont Orford pour faire changement de la montagne de Bromont.
Le parcours fera 18 km en sentier, nous devions faire 27 km sur route.
Parcours du sentier
Jusqu’à présent, quand j’allais à Orford, je faisais que la partie montagne, mais mon amie Anne-Marie m’a fait découvrir le côté du parc de la Sépaq.
Un frais de 8$ par personne environ est payable si on a pas la carte de la sépaq
Nous sommes donc parties du parc des Cerisiers puis suivit le chemin des crêtes pour ensuite rejoindre le mont Orford afin de revenir par le chemin qui est plus praticable.
Comment aborder cette course ?
Le sentier nous a mis en jambes du départ. La grimpette a démarré quasi immédiat.
À 2.3 km j’ai voulu ralentir, car je ne connaissais pas le parcours. Je n’ai pas l’habitude de courir en sentier.
Anne-Marie m’a bien prévenu, le passage des escaliers est semble-t-il redoutable. Nous avons encore beaucoup de distances et montées à faire.
Je décide d’y aller plus léger pour mieux gérer mon énergie même si cela parait facile pour le moment. Je ne veux surtout pas me brûler en partant.
Marcher vite
Ça grimpe, ça grimpe, on ne fait pas de pause pour autant. On essaie tout le temps de marcher le plus vite possible, mais on est loin d’un rythme de course.
Parfois vite, parfois avec des micros coupures afin de bien mesurer la hauteur des roches ou bien savoir ou mettre les pieds.
On avance sans vraiment profiter du paysage, car on a vite fait de s’entraver dans une racine ou un caillou.
Marcher vite est la solution qui remplace la course quand ça grimpe… On a fait ça pendant 10 km environ. Heureusement, que nous voulions immortaliser certains points de vues, c’est les seuls arrêts qu’on a fait.
Le sommet
Quand nous sommes sortis du parc de la sépaq, nous avions 2 solutions. Monter encore pendant 900 m avec un joli dénivelé pour revenir par notre chemin de 4 km de descente où prendre la montagne directement en descendant par la piste de 2 petits km de ski.
C’est tout simplement le plan établi au départ qui a été retenu, mais c’est vrai que le plan B était tentant…
Le dernier 900 m de dénivelé a été le moment le plus difficile pour mes mollets. Incroyable comment ça pouvait tirer. D’y penser, j’ai l’impression que mes mollets redeviennent douloureux.
Une fois sur le chemin de cailloux, j’ai trouvé ça formidable, j’étais prête à courir tout le long à fond.
Solidaire jusqu’au bout
Au moment où j’étais prête à lâcher mon lion, je vois qu’Anne-Marie ne suit pas…
Tout de suite, je pense qu’elle s’est fait mal, car dans ce genre de terrain c’est vite fait.
Je l’attends, quand elle arrive à ma hauteur, elle m’explique qu’elle ne peut pas courir vite en descente sinon elle prend une douleur dans le genou…
Oh que c’est dommage… Mais, il est hors de question d’aller se blesser. Nous avons donc ajusté nos vitesses pour que tout se passe en douceur et sans souffrance.
Nous avons mis 4h25 pour le temps écoulé et 3h54 pour le temps de déplacement.
J’avais aucune idée du temps qu’on allait mettre.
Heureusement qu’on ne m’a pas demandé une estimation, car je me serai trompé de beaucoup.
Je referai cette boucle, car je la trouve plus intéressante que la boucle que je faisais à Bromont.
Dimanche prochain, je vais prévoir Bromont pour avoir un comparatif rapproché.
Anne-Marie et Christian, je vous remercie d’être présent dans mes belles aventures.