Lac St-Charles à Québec

Pas de commentaire

Grosse fin de semaine de course pour la préparation du marathon de Montréal.

Nous devons faire notre plus grande sortie, soit un 30 km minimum pour nous mettre en jambes, tester nos collations, nos vêtements et mettre au point notre stratégie de course.

Choix du parcours

Je voulais faire un parcours qui ne soit pas simple. J’avais vérifié avec Anne-Marie et Christian mes deux partenaires dans cet entraînement pour savoir si c’était ok pour eux.
Les deux ne voulaient pas trop de difficulté.
Faire la course de Boucherville ne me tentait pas, je préférais faire un entrainement plus convivial.

Je visais un parcours sur Sherbrooke ou Québec. Je demande à Anne-Marie de nous trouver ça. Un parcours où elle veut, selon ses envies.

Deux ont retenu son attention, elle me les fait suivre pour avoir mon avis. Je n’en connaissais aucun des deux.
15 km de piste cyclable pour un parcours à Lévis ou 30 km pour aller au Lac St-Charles.
Faire un choix était assez difficile. Alors, d’un commun accord, on y va à l’instinct.

Sentier le Lac St-Charles à Québec

Le parcours du Lac St-Charles à Québec m’attire plus, car la distance est intéressante et une partie est empruntée pour le marathon de Québec qui aura lieu en octobre.

Ce parcours est inconnu pour tous les 3. Selon les informations, on conclut qu’on aura du plat tout le long.
Nous allons donc faire notre distance de 30 km à la course puis nous compléterons 12 km à la marche relax pour mettre en mémoire la distance de 42 km pour notre corps. Ça, c’est le plan A

Un parcours excellent

Notre départ a pris effet à 9h du stationnement Cartier Brebeuf.
Les 5 premiers km étaient sur l’asphalte, c’est la seule partie du marathon de Québec, puis nous sommes rentrés peu à peu dans les sentiers boisés.

Le sentier sillonné et ombragé se dessinait merveilleusement bien dans le bois. Tout le long, la rivière nous accompagnait, nous offrant des vues aussi belles les unes que les autres. Des rayons de soleil parsemés nous inondaient et faisaient scintiller le tout, c’était de toute beauté.

Comme nous avions fait du covoiturage, nous devions faire 15 km en direction du Lac puis on revenait sur nos pas pour compléter le 30 km. L’idéal aurait été qu’on est une voiture au 30ème km pour nous ramener…

Quand l’instinct te mène à ce que tu recherches

À notre grande surprise, nous avons eu des petites côtes ardues à partir du 7ème km, puis vers le 13ème des escaliers mélangés à des côtes.
Le circuit devenait peu à peu surprenant, mais intéressant. Il était exactement avec le style de difficulté que je voulais, mais je ne m’y attendais pas, car il était indiqué sans dénivelé ou plutôt nous avions interprété le descriptif sans dénivelé…
Peu importe, il ressemblait à ce que je voulais au départ.
Nous avons eu un très beau mélange, de côtes, de marches et du plat. Tout était réuni pour nous mettre le 30 km à rude épreuve et nous avons réussi à nous accrocher et maintenir un bon rythme.

Marche et fou rire

Les 30 km de course se sont très bien passés pour tous les 3. Même en allant chacun à notre rythme respectif, nous avons toujours été ensemble ou pas très loin les uns des autres tout le long du parcours.
De toute façon, je ne pouvais pas trop m’écarter d’eux sinon je me serais perdu mille fois tellement j’ai aucun sens de l’orientation. Ahahah…
Nous sommes vraiment faits pour courir ensemble…

Comme nous avions prévu à l’arrivée de notre course, nous sommes partis pour compléter la distance avec une marche.
En partant, on se met d’accord que 10 km suffiront compte tenu des difficultés que l’on a eues sur le 30 km.
La démarche de chacun ressemblait à des canards boiteux, plutôt qu’à des marcheurs. La fatigue aidant, les fous rires partaient très vite devant ces constats.

Au bout de 3 km de marche, Christian me fait part qu’il en a plein les jambes et qu’il ne sera pas fâché si on écourte la marche pour aller manger, car on avance bien moins vite en marchant…

Une fois de plus les fous rires reprennent. À la moindre remarque de l’un de nous, les fous rires partent et nous rentrent dans le corps, car cela réveille une douleur chez chacun de nous…

Quand j’ai proposé de compléter la distance du 42 km, j’avais omis de penser à la durée que cela représentait à la marche, car effectivement, c’est long et pas à peu près.

Au final, c’est 5 km qui ont été faits à la marche en moins d’une heure. Cette marche était très agréable et nécessaire avant de rester assis longtemps dans la voiture.

Nous avons complété ces 30 km en 3h32. 
Ce parcours était pourtant plus difficile que la C1 de Bromont de la semaine dernière.

Une fois de plus, je confirme, je suis prête pour mon marathon de Montréal.

 

La C1 de Bromont
La 2ème édition du Trip de Fou

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