La course des chênes toi 2019 va rester graver dans mon cœur sur pas mal de points.
Vous savez que c’est ma course préférée ?
Elle est dans ma ville d’adoption. Je suis entourée de plein d’amis.
Alors, oui c’est la course que je ne veux pas rater. Je me fais un devoir d’encourager cet événement.
Les familles sont valorisées
C’est une très belle organisation. Les gens sont accueillants. C’est le rassemblement familial à ne pas manquer pour tous les Drummondvillois.
Il y en a pour tous les goûts, tous les âges à moindre coût. Chaque année, c’est ma course la moins chère de l’année.
Selon moi, c’est l’amour et la passion qui donnent des résultats aussi forts.
Courir en famille c’est un moment de partage mémorable pour tous, c’est un incontournable avec une effervescence incroyable.
Des plaisirs joyeux et contagieux.
Mes engagements dans cette course
Comme Drummondville est ma ville, il me tient à cœur de participer en tant que coureur, mais aussi en tant que bénévole depuis 2 ans.
Je veux essayer de donner aux coureurs et marcheurs de Drummondville ce que je reçois dans mes courses.
Un bénévole est là pour aider, guider, supporter et encourager tous les coureurs et marcheurs.
Le sourire, la joie, le goût de vivre une belle expérience doivent être sur tous les visages qui prennent le départ.
Courir pour moi c’est : mon plaisir, mon lave cerveau, mon entretien physique, mais c’est aussi me ressourcer et me reconnecter avec moi-même.
Je ferais la distance du 10km cette année. Le reste du temps sera pour le bénévolat afin de faire vivre une belle expérience à ces coureurs et marcheurs.
Bénévole au point des départs
L’année passée, j’ai mis mon nom ou il y avait des besoins et j’ai bien aimé cette place afin de déstresser les coureurs ou marcheurs débutants, car les habitués connaissent le déroulement et sont plus concentrés dans leur course ou affiche déjà un sourire de remerciement.
C’est pourquoi cette année, forte de cette expérience et de ces beaux souvenirs, je suis revenue à la même place, car je savais que j’étais utile ici.
Marjolaine, ma coéquipière, mon binome
En tant que coureuse, je n’ai pas eu de découvertes, de questions, d’étonnement ou de surprise devant le travail que je devais faire ou la foule qui m’attendait.
L’année passée, Catherine Bombardier, notre chef organisatrice, nous a expliqué ce qu’elle attendait de nous et cela s’est fait naturellement.
À aucun moment, je ne me suis questionnée sur une réponse que je devais fournir aux coureurs par rapport au déroulement des courses.
Cette année, Marjolaine était novice dans la course ou le bénévolat de course, mais ça s’apprend vite et elle a été parfaite.
J’ai pu voir son visage s’illuminer de sourires et d’éclats de rire. Je l’ai vu aussi effrayé comme un vent de panique devant la masse de coureurs que chaque départ pouvait occasionner. On voyait très bien qu’elle ne s’attendait pas à ça. L’effet de surprise était au rendez-vous.
Au départ du 21 km
Même si les coureurs du 21 sont très habitués aux courses, nous devons les guider et leur souhaiter bonne course pour qu’ils sachent qu’on est là pour eux.
Je profitais de ce moment pour saluer mes amis et les encourager. J’aime tellement ces moments de fébrilité que l’on ressent quand on est dans ce couloir du départ, la vague.
Marjolaine était sous le charme de ce qui se déroulait sous ses yeux. C’était aussi beau de la voir elle que de voir les coureurs.
Au départ du 10 km
Cette fois j’étais dans la vague, c’était moi qui avais besoin des encouragements des bénévoles et des supporters.
J’en ai eu et j’ai pu remercier chaque bénévole que j’ai croisé ainsi que les musiciens si agréables a écouté malgré la pluie.
J’ai croisé quelques amis, mais j’ai fait ma course seule. Dans ma bulle en écoutant mon corps.
J’ai été obligé de faire 19 pauses, à cause des étouffements sur mon parcours. Je pense que c’est mon record de pauses sur un 10 km. Je suis rentrée quand même en 57 minutes. C’est un très bon chrono dans mes conditions.
Au départ du 2 km
Marjolaine était de nouveau de retour avec moi. Je sentais qu’elle était très contente.
Elle me raconte son expérience pour le départ du 10 km. Elle est énergisée. Je sens qu’elle est dedans.
Elle en veut et elle veut en donner. Elle ressent le bonheur que je ressens, ça fait tellement du bien de faire du bien.
On sent que les coureurs ont besoin de nous même s’ils ne s’y attendent pas. Les sourires s’affichent, la confiance arrive, c’est magique.
Marjolaine est surprise de voir autant de jeunes voir très jeune faire le 2 km. Je suis bien d’accord avec elle, ils sont si mignons et ils veulent tellement courir.
Je vous dis, un départ est bien différent d’une arrivée et notre rôle est vraiment très utile et apprécié par les coureurs.
On le sent, on le voit, on le vit, ça nous rentre en dedans.
Au départ du 1 km
Certainement le départ le plus attendrissant, des tout petits bouts qui sont présents avec leur parent, si fier et si inquiet à la fois.
Un mélange de plaisir et de crainte se lit sur les visages, alors en tapant 5 doigts et en les appelants par leurs prénoms, la magie opère. La complicité du parent fait que toute la famille rit aux éclats et c’est du bonheur partagé à grande échelle, car même l’entourage qui ne connait pas le jeune coureur part aux éclats avec nous. Je vous dis c’est contagieux.
La difficulté du départ du 1 km est de devoir bloquer les coureurs du 5 km qui veulent prendre le couloir alors que le 1 km n’est toujours pas parti.
Toutes nos interpellations se passent très bien, car les coureurs comprennent parfaitement la raison.
Au départ du 5 km
Le départ du 5 km est très impressionnant, c’est une masse de monde dans la vague.
Marjolaine est stupéfaite de voir ça et en est étourdie. Elle me rejoint pour ne pas rester seule parmi cette foule tout en essayant d’encourager.
Mais à ce stade, les coureurs n’avancent plus, il faut vraiment attendre le signal.
Au départ de la marche 5 et 2.5km
Marjolaine retrouve plus d’amis et se sent vraiment portée par tout ce plaisir que cette expérience lui a apporté.
Elle prend conscience que sa place l’année prochaine sera ici pour vivre l’expérience d’être dans la vague d’une marche et revivre le bénévolat.
Pour Marjolaine, l’expression, l’essayé c’est l’adopté a pris tout son sens après ce dernier départ.
Notre mission arrivait à sa fin, nous avons rangé les barrières, ramassé les papiers puis nous sommes rentrés le cœur remplit de bonheur et d’amour pour avoir fait du bien.
À l’année prochaine
Merci Marjolaine d’avoir été ma coéquipière, tu m’as fait voir un côté que je n’avais jamais pensé en tant que coureuse.
Être bénévole dans une course si tu ne cours pas, ben tu ne sais pas forcément ce que tu dois faire ou dire quand les coureurs n’ont pas besoin d’aide.
Dans ce temps-là, il suffit d’un sourire, un encouragement, une tape, lire les noms sur les dossards pour les encouragements personnalisés, tout est bon.
Il suffit de leur porter de l’attention, car tous les coureurs sont importants.
Ce sont eux qui nous donnent le spectacle, alors à nous de les encourager pour qu’ils donnent leur meilleur.
1 Commentaire. Leave new
tu es une coéquipière formidable et très supportant ,à la prochaine xoxo