Du 16 au 18 juin, c’est à la Gaspésia 100 que se retrouve les courageux, mordus de trail… Pourquoi courageux? Cette course est une boîte à surprise, aucune prévision possible.
Attachez vos tuques et soyez prêt à toute éventualité avant de vous inscrire. La Gaspésia 100 – 2023 sera mon premier évènement cette année.
J’ai hâte de prendre mes 3 départs, dans ces sentiers aux paysages merveilleux (quand il fait beau), en effectuant le TP100. Oui, car quand on fait le TP100, le bonheur de courir en montagne dure plus longtemps et se répète pendant 3 jours.
Au menu ce weekend, une entrée de 13 km le vendredi. 54 km qui deviennent 57 en plat de résistance, le samedi. Et en dessert, la balance pour atteindre les 100 km, le dimanche, entre 32 et 35 km… Une belle formule, qui va nous rassasier jusqu’à l’année prochaine
Notre gang 2023
Nous sommes très chanceux d’être accueillis chaleureusement par notre amie Nathalie Landry, pour une fin de semaine mémorable. Cette année, notre petite gang est composée de : notre hôte Nathalie Landry, Nathalie Roy, Isabelle Racette, Christiane Plamondon, Samuel Hamel, Christian Vallée et moi-même. Line Pelletier aurait dû partager ce moment, mais un rhume en a décidé autrement pour elle.
Les 2 Nathalie(s) et Isabelle vont courir 54km. Christiane le TP50, même formule que le TP100 avec de plus petites distances. 7km le vendredi, qui s’est transformé en 13km sur la ligne de départ. Quand, je vous dis que c’est une boîte surprise La Gaspésia, vous voyez, c’est de ça que je veux vous dire? Le samedi, c’est 25 km et le dimanche un nouveau 13 km.
Samuel fera 25 km, il partira donc en même temps que Christiane, samedi. Christian et moi, nous serons sur le TP100.
L’histoire commence jeudi
Jeudi, en fin de soirée, on rejoint la gang après un long voyage. Car oui, la Gaspésie c’est loin, 12 heures de route en voiture électrique, comprenant les pauses, pour la recharge de la voiture et ses occupants.
Faire une course tous les jours de notre séjour, c’est bien, mais cela nous coupe beaucoup de la gang… Dommage, je voulais vivre cette expérience gaspésienne. On profite modérément de notre jeudi soir commun. Sans obligation de se lever de bonne heure, avant de passer aux choses sérieuses.
Une soirée bien sage, mais nécessaire pour se mettre dans le bain Gaspésia 100. Tout commence par le repas traditionnel avec les mets régionaux pour se mettre dans l’ambiance.
Vendredi la journée est relaxe. On récupère nos dossards et c’est notre course de mise en bouche avec 13km sur l’île.
1ere course du vendredi
Nous apprenons en récupérant les dossards qu’on aura pas de drop bag sur le 54km à mi-parcours, comme convenu… Oh, surprise, je devrais donc réorganiser mon sac d’hydratation en rentrant ce soir, car je dois prévoir l’imprévisible pour toute ma distance de demain dès le départ.
Beaucoup d’amis Drummondvillois se trouvent à Percé pour vivre l’évènement. Nancy Harvey, Cathy Fréchette, Annie Fontaine, Julien Paradis, c’est vraiment cool, de se trouver sur notre première course. La traversée pour atteindre l’île Bonaventure se passe très bien. Je gagne 2 minutes sur mon temps de l’an passé.
L’arche de départ et d’arrivée se monte sous nos yeux en attendant que les autres bateaux de coureurs traversent. On prend froid malgré les vêtements chauds que l’on a prévus. Le vent est bien présent, aucun abri pour le couper.
Je croise mon amie, Lise Cauvier qui est venue courir avec son fils. Très heureuse, de retrouver ma grande famille de coureurs, aussi exceptionnels les uns que les autres.
Il faut savoir que l’île est réservée aux coureurs le temps de la course. Tous les touristes sont évacués avant notre arrivée.
Départ du 13km
À chaque départ de courses Jean-François Tapp nous fait un discourt pour nous expliquer le parcours. Il y met beaucoup d’amour et de poésie, qui rendent ce moment comique, à son image. C’est ainsi que l’on apprend que les coureurs du TP50 feront 13 km au lieu de 7. Une surprise de taille pour ceux qui n’avait pas prévu d’eau ni collation…
La solidarité de la communauté de trail a su pointer le bout de son nez et c’est ainsi que ceux qui ont voulu faire seulement les 7 km prévus ont maintenu leur distance et les autres se sont organisés avec le ravito ou l’on passait 2 fois et /ou avec d’autres coureurs.
Le départ donné, je suis partie trop vite, bien trop vite surtout sans échauffement, en étant gelée et mes genoux problématiques…
Je sais comment calmer la machine, pour ne pas nuire ma fin de semaine. Je ralentis, je marche en attendant que la douleur se place et je repars tranquillement.
Je complète mon 13km en gagnant 2 minutes par rapport à l’année passée. C’est un bon début pour ce 100km.
Mon but est de compléter mes 3 distances, dans les temps, sans douleur majore, au-delà de 40km de sentiers.
Christiane Plamondon
C’est pas parce qu’on a fini notre course qu’on rentre à la voiture… Non, non, on est sur une île, donc on attend que le bateau soit complet pour repartir et il est important d’attendre les amis.
Nous souhaitons attendre l’arrivée de notre amie Christiane qui a choisi de suivre la consigne de faire le 13 au lieu de 7km.
Évidemment, elle n’a pas assez d’eau ni réserve alimentaire, mais les bons Saintmaritain sont partout sur les sentiers et c’est ainsi qu’elle a pu compléter avec succès sa première course sur trois.
Bravo Christiane, toi qui travailles fort pour atteindre tes buts, c’est une belle récompense. Ta persévérance est un exemple à suivre.
De retour sur le bateau, je suis gelée et transit de froid, même si je me suis changée et que j’ai un duvet supplémentaire…
2 Commentaires. Leave new
Bravo Béa pour ta première journée 👌 J’avais hâte de lire ton aventure de 2023 qui n’était pas facile cette année
Ah merci Judith, ton soutien me va droit au cœur