En octobre dernier, je suis allée encourager mes amis Drummondvillois à Québec, vous vous souvenez ?
Sur ma liste de coureurs à surveiller et à encourager, j’avais aussi Daniel Lequin qui effectuait son 100ème marathon.
Je trouvais ça tellement grandiose que je voulais qu’il ressente mon énergie pour le pousser plus loin, et ce jusqu’au fil d’arrivée.
Pourquoi soutenir cet inconnu ?
C’est vrai que je ne connais pas cette personne personnellement.
Mais, chaque semaine, je lis ses articles qui parlent de différents coureurs amateurs et cela me donne toujours, une idée, une vision, un regain parfois.
Au travers d’un de ces récits, j’apprends que ce chroniqueur que je lis régulièrement est aussi un grand coureur et qu’il va courir son 100ème à Québec, wow…, pour moi c’est tout un exploit !
Cela est donc devenu évident que j’allais l’encourager comme si c’était un de mes amis, c’était ma façon à moi, de le remercier pour ses articles et surtout pour le féliciter de ce bel accomplissement.
Une source d’inspiration
Reconnaitre un inconnu dans une foule, ce n’est pas évident, vous en conviendrez ?
Eh bien à ma grande surprise je l’ai vue et identifiée avant certains de mes amis ou Maxim Martin qui l’accompagnait, comme quoi je m’étais imprégnée de son histoire pour bien le reconnaitre.
Cette personne m’inspirait inconsciemment, faire 100 marathons, cela raisonnait dans ma tête comme une montagne insurmontable et pourtant…
Lui était là, bien vivant, et allait parcourir pour la 100ème fois un marathon, j’étais folle de joie pour lui. Je m’imaginais à sa place et je me demandais si j’aurais encore une aussi bonne allure après autant de kilomètres parcouru, car ça en fait des kilomètres…
Ah ce moment-là, quand je l’ai reconnu j’ai senti ce message monté en moi : « Béat, tu as un nouveau défi devant toi, 100 marathons… 100 marathons, tu peux te mettre à rêver et à relever ce défi toi aussi »
100 marathons… avec le cancer
Après ce 100ème marathon, j’ai continué de lire les articles de Daniel et j’apprends comme beaucoup qu’il a écrit un livre sur ses 100 marathons.
C’est merveilleux, c’est clair, je vais m’en procurer un et lui faire dédicacer, telle une groupie….
Non, je rigole, je ne vais pas faire la groupie, mais n’empêche que je voudrais le rencontrer pour vrai, car pour moi 100 marathons c’est impressionnant et WOW, wow et re wow, je ne sais pas si ça raisonne dans votre tête comme ça vous aussi ?
Je vois que mon vœu de le rencontrer va pouvoir se réaliser quand je découvre qu’il est de passage le 7 décembre chez Zone Course à Drummondville.
C’est juste parfait pour moi, je vais me trouver du temps pour aller le voir et lui faire dédicacer mon livre.
Très belle rencontre
Je voulais arriver chez Zone course avec ma perruque, ma trompette ainsi que ma main à frapper, puis j’ai préféré mettre le tout dans un sac et me préparer sur place.
Quand j’encourageais Daniel à Québec pour son 100ème, je le trouvais timide, réservé, le regard fuyant, je dirais même gêné à chaque fois que je criais son nom et que je le félicitais.
Samedi quand je l’ai salué, j’ai tout de suite découvert une autre personne. Un homme souriant, confiant, rassurant, rien à voir avec le coureur que j’ai encouragé à Québec.
Il est normal que Daniel ne m’ait pas reconnu en me voyant sans mes accessoires.
Mais, quand j’ai sorti ma perruque, ma trompette et ma main à frapper.
J’ai vu s’afficher peu à peu le visage du coureur, celui que j’ai vu sur le parcours de Québec. Et là, les souvenirs lui sont revenus peu à peu…
C’est alors qu’il m’a expliqué combien Québec avait été particulier et difficile pour lui.
Ce que j’attends de son livre
Il me raconte que son livre est unique en son genre, car il raconte son expérience de coureurs avec quelques anecdotes. J’ai hâte de le lire, de vivre son expérience au travers de ses lignes.
Il m’expliquait que sa solution est simple, sans montre, sans pression, juste courir à son rythme pour ne pas se blesser.
C’est sa façon de courir et c’est comme ça qu’il atteint ses lignes d’arrivée.
Ce livre va être ma lecture pendant mon voyage des fêtes.
J’aimerais découvrir qu’on arrive à trouver une aisance et une facilité à courir un marathon avec le temps et l’expérience, mais je crains que ce soit plus complexe que ça.
Non, je pense que cette lecture va m’apporter du bien et de l’encouragement pour me lancer dans ce défi ou alors me laisser sur mes gardes avant de m’aventurer sur ce terrain qui n’est peut-être pas de mon niveau..
Pour le moment, les conseils et recommandations qu’il m’a donnés sont déjà ceux que j’applique, alors c’est un bon début pour réussir selon moi.
Qui vivra, verra car je ne vais pas faire ça sur une journée, mais plutôt sur 10 ans.
Merci Daniel
Le 7 décembre 2019 restera gravé dans mon cœur grâce à cette excellente rencontre avec Daniel Lequin.
Je vais continuer d’entretenir un nouveau rêve afin qu’il puisse devenir réalité.
Merci Daniel pour le temps que tu m’as accordé
Au plaisir de parcourir de nouveaux kilomètres sur tes prochains marathons, pour t’encourager ou à tes côtés, mais en attendant je te souhaite un joyeux temps de fêtes
PS : j’adore ton surnom Médaille