Quand on décide de suivre un entraînement, la première question qui vient est, avec ou sans coach ?
Depuis toujours, je me suis tout le temps informée, testée et corrigée toute seule.
Cela demande plus de travail, de préparation pour bien choisir son programme. On a toujours un doute pour savoir si on fait les bons choix, on est livré à nous même.
Pour faire des petites distances, 5, 10 ou 21 kilomètres, j’ai jamais eu de difficulté particulière, je trouvais que cela allait même assez bien.
Suite à deux accidents de voiture à un mois d’intervalle, J’ai trouvé nécessaire d’intégrer un groupe de course, 2 fois par semaine pour apprendre à courir moins vite. J’ai aimé le côté sociale et familiale qui se dégageait de ce groupe. Tout en m’aidant à courir moins vite pour ne pas forcer mon hernie cervicale et les douleurs dans le dos, je trouvais une nouvelle famille. Une famille qui avait la même passion que moi et qui était aussi mordu que moi voir plus comme Vicky par exemple.
Pour remercier le groupe qui m’avait aidé à me réparer progressivement. La saison suivante, je me suis inscrite à la préparation du 21 kilomètres. J’ai adoré le groupe et la complicité que l’on a créé au fil des jours tous ensembles. Par contre cela ne m’a rien apporté de plus sur le plan amélioration ou connaissance de la course. Cela m’a donc confirmé que j’étais prête pour me préparer à un marathon afin de me redonner un challenge, ce que je voulais faire depuis quelques années déjà.
Depuis cette évidence, mes objectifs ont changé et mes défis sont devenus des marathons. Je travaille fort car c’est des heures entraînements, des questionnements en tout temps sur le choix de l’entraînement, l’alimentation, le repos, le parcours… Les interrogations sont constantes afin de savoir si on fait les bonnes choses au bon moment pour ce que l’on veut atteindre.
Pour l’entrainement de mon premier marathon, j’aurais voulu avoir un coach pour être bien guidé, mais je n’ai pas trouvé. Mon amie Guylaine Landry m’a manifesté son désir de faire son premier marathon elle aussi. Alors, c’est ainsi que j’ai créé le Team 42 dans Les Défis De Béat, pour partager les grandes distances du dimanche matin. Courir avec des gens passionnés comme moi, qui aiment la bonne compagnie pour trouver les parcours moins longs.
J’ai suivi le programme du 42 kilomètres 5 fois. J’ai complété 2 marathons enregistrés car les 3 premières fois, je ne m’étais pas inscrite en raison de blessure ou manque de confiance en moi.
Pour la préparation de mon 3ème marathon enregistré, je voulais changer de programme. Je me suis questionnée pendant un mois, à savoir si je me reposais sur un coach ou si je changeais de programme toute seule. La surcharge de travail et l’envie de me la couler douce m’a fait choisir un coach en groupe.
Le groupe que j’ai intégré comprend 12 personnes. Nous nous entraînons 2 fois sur 5 tous ensembles. Je fais 2 entraînements avec mon chéri Christian en semaine et la grande sortie avec le Team 42 Des Défis De Béat, le dimanche matin.
Ce que je trouve merveilleux avec un coach c’est, ne se soucier de rien… J’ai une question, je la pose et la réponse est quasi immédiate, prendre les chronos pour les intervalles, les parcours, les conseils alimentaires… Tout est géré par le coach. Il est toujours là pour soutenir le moral des troupes, encourager, réconforter… Il te fait voir que lui aussi est humain et peut-être fatigué et épuisé. Ça vous parait fou ? Mais, c’est important de savoir que même le coach peut être fatigué comme nous, les apprentis de la course sur grande distance.
Quand je me guidais moi-même, toutes ces questions s’empilaient dans ma tête. J’interrogeais mon entourage, je n’avais pas de réelle réponse car il ne vivait pas mes courses, j’avais donc des réponses générales comme je trouvais dans les livres ou sur internet. Quand on regarde ça de l’extérieur, tu penses qu’il y a que le débutant qui trouve ça difficile, mais non… Avec ou sans expérience, la distance est toujours présente et la difficulté aussi. Il y a juste le niveau de difficulté qui est différent et qu’il faut ajuster avec la vitesse.
L’idéal serait d’avoir un coach personnel, de façon à pouvoir choisir l’horaire de l’entrainement et avoir un entrainement sur mesure. Je n’en suis pas là car je ne recherche pas à faire un temps pour mes courses. Je souhaite plutôt le plaisir et le bien-être dans des temps raisonnables, standard. Je ne suis pas une superbe coureuse mais une passionnée de la course à pied.
Le rendez-vous du Team 42 du dimanche matin vaut de l’or. Il est enrichissant sur tous les aspects de la vie, il est plus qu’une course pour moi. Il est énergisant, réconfortant, passionnant pour rien au monde je ne voudrais échanger ces dimanches matins privilégiés.