Une immense vague d’amour pour souligner mes 50 ans grâce à mon cher et tendre Christian Vallée.
J’aime les gens et on me le rend bien. J’ai toujours été très entouré et j’adore réunir les gens pour faire des activités sportives ou non, souligner des anniversaires ou marquer un événement spécifique.
Je suis toujours partante car j’aime faire la fête.
Je suis une fêtarde, en France on appelle ça une bringueuse. Je suis une bonne vivante.
Pas facile pour moi d’aller me coucher si la musique joue.
Si on peut chanter, danser ou même faire des jeux de société, je vais être là jusqu’au petit du matin, toujours présente pour la soupe à l’oignon, souvent la dernière à partir.
Un changement de vie
Quand je suis arrivée au Canada, c’est sans aucun doute les bringues qui me manquaient le plus les fins de semaine.
Heureusement, je m’étais bien préparée à cette rupture sociale.
Pour remplacer ce qui aurait pu être un manque, j’ai initié et partagé le sport avec mes enfants.
Cela s’est fait très naturellement, en famille, l’hiver nous faisions du ski de fond, un peu de ski descente et l’été des randonnées en vélo, marche ou en montagne. Moi, je faisais aussi de la course à pied aux aurores avant que mes enfants se lèvent.
Mes amis Québécois
Quand on arrive d’un autre pays, on a beaucoup de choses à apprendre. On doit changer beaucoup d’habitudes et s’intégrer rapidement si on veut être bien pour rester et se sentir chez soi.
Même si je parle la même langue, j’ai dû ajuster mon vocabulaire pour me faire comprendre. C’est ce que j’ai trouvé le plus facile et assez drôle.
L’avantage de faire du sport, c’est qu’on est jamais seul, les enfants comme les adultes vont avoir des liens communs. On a toujours un sujet de conversation et cela devient facile de se faire des amis.
Depuis 2007
Cela fait 13 ans que je suis installée à Drummondville et c’est comme si c’était hier à la différence que j’ai le recul et une expérience de vie sur ma terre d’accueil.
Pendant les années où mes enfants faisaient piscine, soccer, judo, hockey, j’avais peu de temps pour courir 5 à 6 sorties de 30 minutes maximum.
De toute façon, je ne pouvais pas courir plus avec mes restants de blessures qui étaient toujours très présentes.
Des amitiés se sont créées avec différents parents, en soutenant nos enfants dans leur entrainement, match ou compétition.
Depuis 2017, j’ai plus de temps pour moi. Mes enfants sont devenus grands.
J’ai remplacé les activités de supporter mes enfants pour m’occuper de moi et faire mes propres entrainements afin de faire des marathons.
Je suis entourée de coureurs formidables, généreux, inspirant, une richesse de connaissances que l’on s’échange. Ces gens m’apportent leur soutien, une écoute, une amitié très forte car en partageant nos sorties, il se crée des liens qui nous soudent à jamais.
Surprise du 31 janvier 2020
Christian Vallée, mon chéri s’est trouvé des alliés parmi mes amis pour m’organiser une belle fête surprise.
Pour me piéger afin que la surprise soit réussie, il a mis certains clients dans la confidence pour préparer les affaires dont il avait besoin.
Tout a été méticuleusement préparé, je vous assure que je ne me suis doutée de rien jusqu’à la dernière minute.
Jeudi 30 après ma sortie de course, j’ai proposé aux coureuses qui m’accompagnaient de passer prendre un verre vendredi après-midi à l’occasion de mon anniversaire. Mais, toutes ont décliné mon invitation…
J’ai tellement été déçue mais je comprends qu’une invitation à la dernière minute, on ne peut pas toujours se libérer.
Le bonheur est si simple
Toute la journée du 31 a été magnifique, mes 2 premières clientes m’ont souhaité les vœux de fête.
Tout le matin, j’ai reçu une immense vague d’amour. J’ai répondu aux messages facebook, en privé ou par téléphone.
Je trouve ça très gentil à vous de prendre le temps de m’envoyer ces messages alors c’est important que moi aussi je prenne le temps de répondre à chacun de vous.
Au dîner chez Aurélie et Guillaume, j’ai apporté une bouteille pour trinquer pour la bonne occasion. Ils me font croire qu’ils avaient oublié… Alors, qu’Aurélie a été une très bonne collaboratrice pour préparer la surprise.
J’étais comblée, j’avais reçu beaucoup d’amour, le bonheur était au rendez-vous. J’allais poursuivre ma journée de fête au ski avec mes amies de fêtes en janvier, Mylaine Joyal et Izabelle Théroux.
Le piège
Mylaine et Izabelle doivent passer me chercher chez moi avant de partir pour Château Bromont. On prend un p’tit verre avec Mylaine avant l’arrivée dans 30 minutes d’Izabelle.
Izabelle me fait savoir qu’on doit passer à une salle des fêtes récupérer ses bottes qu’elle a prêtées à sa sœur.
Elle m’informe qu’elle me présentera son frère qui aurait lui aussi 50 ans le lendemain.
Qu’est-ce qu’on peut être naïf quand on ne sait pas, j’accepte et décide de boire un autre p’tit verre avec Mylaine avant d’aller la rejoindre.
Comme le temps passe vite, on met notre boisson dans mes gourdes de course pour aller récupérer Izabelle.
On y est enfin, je descends pour aller saluer son frère et là malaise…
Silence, larmes, émotions, tout ce mêle et je ne suis plus capable d’avancer. Les larmes de joie montent sans que je puisse contrôler quoi que ce soit… Je me rends compte du piège qui m’a été gentiment tendu.
Sensation indescriptible
Tous les invités viennent me saluer, mais je suis dans un état que je ne connais pas, que je n’arrive pas à contrôler, j’ai encore du mal à le décrire.
J’ai eu un choc de joie, j’espère que tout le monde connaîtra un jour cette sensation aussi extraordinaire.
Conjoint, enfants et amis, vous m’avez fait un très beau cadeau d’être présent à cette surprise. Je ne suis pas prête d’oublier un tel événement.
J’ai pas skié mais vous m’avez apporté une énergie beaucoup plus forte que le ski m’aurait apportée ce jour-là.
Vous m’avez tellement choyé, du fond du cœur, merci.
La longue du dimanche
Samedi, je me suis réveillée à 7h30 pour aller courir. Je me suis sentie trop fatiguée, j’ai donc préférer reporter la course puis finalement, je ne l’ai pas faite.
Dimanche matin, il était hors de question que je ne fasse pas la sortie, même si j’avais fait des excès la veille car oui samedi soir pendant le match, on a arrosé mes 50 ans avec les parents de hockey qui n’avaient pas pu être là vendredi soir pour la surprise.
Donc dimanche matin, le Team 42 partait avec les Deschênés. Cela faisait un joli petit groupe.
Les sorties hivernales, sont plus agréable en groupe. La galère d’avancer dans la neige est moins pénible. Les pas deviennent plus légers pour avancer quand d’autres coureurs sont à nos côtés. La difficulté est plus facilement acceptable.
Il y avait bien longtemps que le Team 42 n’avait pas pu courir avec les Deschênés et ce fût un grand plaisir de partager 12 km avec vous.
Merci Gulaine Landry, Mélissa Barrière, Julie Marquette, Pierre Martin, El Vieux Butch, Sébastien Poirier, Daniel Massicotte, Gaétan Gagné, Étienne Marquis d’avoir partagé la première course de mes 50 ans.
Merci à tous d’être ma vie, grâce à vous ma vie est plus belle !