La course des Microbrasseries

2 Commentaires

Depuis 4 ans, je fais ma dernière course de la saison à Bromont.

Ce choix est par solidarité avec Christian qui adore Bromont et sa montagne.
Il est patrouilleur-secouriste sur cette montagne, tout l’hiver pendant la saison de ski.

Alors, on participe à cet événement qui conjugue sa passion et la mienne lors de la course des Microbrasseries.

Toute une expérience

Cela fait 3 ans que je fais le parcours du 10 km. Il n’a jamais été identique les 3 années. Je l’ai toujours trouvé quelque chose…
Les côtes sont bien présentes, c’est un parcours difficile.
Disons que ça change pas mal de Drummondville où il faut chercher les côtes.
Cette année n’échappe à la règle même si la partie sentier du départ a été remplacée par un parcours sur route. Il est resté très côteux.

Test la veille

Je dois faire attention dans cette course, car je sais que je n’ai pas atteint la récupération nécessaire suite à mon marathon de la semaine dernière à Toronto.

C’est pourquoi, la veille, je suis allée courir 25 minutes dans les côtes de l’Avenir pour tester mes jambes afin de me donner un avant-goût de ce que cela pourrait être aujourd’hui.
Le résultat était très rassurant. J’ai donc pris le départ confiante et sans crainte.

La météo

65% de pluie est annoncée, c’est donc évident qu’on va courir sous la pluie. Je préfère ça que sous la chaleur surtout dans les côtes.

Par contre, comment s’habiller ? Je choisis de m’habiller en épluchure afin d’enlever des morceaux tout au long de la course si nécessaire.

Je pars avec 5 épaisseurs :

– Un chandail (le dernier reçu au marathon de Toronto)

– Un autre à manche longue (celui acheté en souvenir du soutien à Guylaine à Boston)

– Ma veste de finissant (au dernier marathon de Montréal)

– Mon coupe-vent

– Un grand sac-poubelle pour me tenir au sec avant le départ et peut-être sur le parcours s’il pleut trop.

Sans oublier, cache-cou, gant et tuque.

Je pensais être parfaite avec la pluie et les 3 petits degrés prévus.

Absence au départ du 21 km

À notre départ, nous croisons notre amie Marie-Hélène Fontaine qui est là pour soutenir son conjoint Luc Brunelle ainsi que sa cousine et le fils de Luc.
Tous les 3 font le 21 kilomètres.
Nous n’avons pas eu la chance de voir leur départ, car les files sont longues pour recevoir nos dossards, déposer les sacs et aller à la salle de bain.

Nous sommes arrivés justes à temps pour notre propre départ.

La course

10 km, c’est une distance que je maitrise très bien et qui me donne tout le temps de l’énergie à revendre.
Mais 10 km à Bromont, ne me donne jamais cet effet-là… Pourquoi ?

Est-ce que c’est parce que je sais que c’est ma dernière de la saison ?

Est-ce que c’est à cause des côtes qui sont plus importantes que sur tous les autres 10 km que je peux faire pendant ma saison ?

Ou est-ce que cette course est tout simplement trop proche de mon dernier marathon ?

Je l’ai eu, je l’ai vaincu !

Qu’importe la raison, la solution est que je suis venue à bout de ces côtes et dans un délai correct.

Mais mon Dieu que ça n’a pas été facile, pas plus que les autres années.

Mauvais choix de vêtements

Dès le premier kilomètre, j’ai eu trop chaud. J’ai dû m’arrêter, enlever mes gants, et mon sac-poubelle.

Ensuite, j’avais encore chaud…
Je n’arrivais pas à distinguer si j’étais mouillée par la transpiration de mon corps et/ou par la pluie, alors, j’avais peur d’enlever mon coupe-vent.
Je n’ai jamais osé l’enlever de peur de prendre froid, car j’étais trop mouillée.

J’ai donc décidé de garder toutes mes épluchures, mais j’ai eu chaud en titi…

La petite voix de Marie-Hélène ne cessait de me répéter (sa phrase avant notre départ) : “en tous les cas, vous n’allez pas avoir trop chaud aujourd’hui”…
Ehhhh là, si j’étais d’accord avec elle avant de partir, je ne l’étais plus du tout au bout de 3 km.

Finir en douceur

Quand il m’arrive des choses comme ça, ce n’est pas dramatique pour moi. Y a pire que ça dans une course.
Je marche pour faire retomber ma température. Avec le vent froid et la pluie battante, c’est vite fait qu’on peut repartir. Donc très facile à gérer malgré tout.

J’ai mis une heure pour compléter ce 10 km sans forcer plus que nécessaire.
Bien contente d’arriver, je n’enviais pas du tout les coureurs du 21 km.
Au contraire, je les admire comme chaque année car je n’arrive pas à dompter ce parcours.

J’aurais voulu attendre Luc, son fils ainsi que la cousine à Marie-Hélène, mais on avait bien trop froid à attendre. Même si nous avions pris le temps de nous changer, le froid était présent dans nos corps et on arrivait pas à se réchauffer.
Nous avons dû repartir sans prendre la peine de les saluer…
Bien dommage, on se reprendra une autre fois.

Les bénévoles

Avec une telle météo, ce n’est pas les coureurs qui sont les plus à plaindre, mais plutôt les bénévoles.
Ils n’ont pas beaucoup de possibilités pour se réchauffer. Ils sont là,  immobile avec l’humidité qui les transit.

Pendant tout le parcours, j’ai eu de la peine pour eux… Beaucoup de jeunes étaient présents, frigorifiés, c’est gênant, mais on a tellement besoin d’eux sur le parcours.

Ils veillent sur notre sécurité et notre bien-être avec le sourire malgré ce froid.
Vous êtes formidable, mille fois merci… Merci à vous tous.

Las Vegas

Notre marathon à Las Vegas est reporté pour 2020, car rien ne presse…

Christian a fait son premier marathon la semaine dernière.
L’euphorie du moment le poussait à vouloir en faire un autre rapidement, mais…

Il faut être prudent et ne pas précipiter les choses.
Rien ne sert de vouloir aller trop vite.
Il a tendance à avoir une douleur qui revient souvent le fatiguer, alors il est plus sage d’attendre la guérison totale afin de repartir la prochaine saison en pleine forme.

Bon repos à tous.

Maintenant place à la récupération dès la semaine prochaine.

Mon 6ème marathon, Toronto
Préparation pour 2020

2 Commentaires. Leave new

  • Très belle explication de la course de Bromont!
    La plus difficile de toutes mes courses sans blessures.
    Ce fût une très belle expérience courir dans toutes ces conditions.
    Mais le plus difficile fût cette montée en continue des derniers 8 KMS du demi-marathon.
    Ma préparation physique de mes 14 dernières semaines était vraiment bonne mais sur le plat.
    Je n’ai pas fait assez de côte comme L’avenir et Sainte-Brigitte.
    Mais ça ne m’a pas fait peur par contre ont les a tous montées ces côtes! :
    C’est bizarre sur le site De Just Run , ils disent que nous avons couru 22.2 KM et que j’avais un rythme de 5M43sec. ??
    Je suis vraiment content d’avoir terminer cette course et surtout de voir mon fils accomplir quelques choses qu’il ne pensait pas être capable de faire. Message à mon fils: Cédryck, tu es capable d’accomplir ce que tu veux avec de la persévérance et la détermination. Bravo encore pour cette belle performance!
    Luc Brunelle

    Répondre
    • Merci pour ton témoignage Luc.
      C’est très apprécié, cela embellit et renforce l’article.

      Quand à ton fils, Cédryck très bel accomplissement.
      Félicitations à tous les deux

      Répondre

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