Finaliste pour le Gapésia 100

Finaliste pour la Gaspésia 100

La Gaspésia 100 est une course de trail. J’ai beaucoup entendu parlé de cette course par les coureurs passionnés de la trail.
Ces personnes m’en parlent tellement avec amour et nostalgie que leurs histoires piquent ma curiosité. À chaque fois, j’ai le goût d’essayer.

Jacques Boucher a été le premier à me faire rêver de ses parcours de trail, ensuite beaucoup d’amis amoureux de la nature et des montagnes m’ont livré leur expérience.

Michel Lessard dit Mitch, au retour de son ultra-trail au Mont-Blanc m’a convaincu pendant sa conférence en 2019.
Je devais vivre ce style de course qui rejoint tellement les activités qui m’animent et me fascinent.

30 finalistes sélectionnées

Comme toute la saison 2020 est chamboulée, je profite de cette année pour renforcer mon endurance afin de faire mes 100 marathons enregistrés avant 2030.

Je fais un défi par mois pour me donner du stimulant, c’est donc pour toutes ces raisons que je me suis inscrite au défi de Gaspésia 100 qui consistait à cumuler 160 km sur 4 semaines.
Cela n’est pas très demandant pour moi, car je fais déjà entre 50 et 100 km chaque semaine.

Vendredi dernier, sans aucune conviction, je m’inscris pour faire parti des finalistes pour le dernier week-end.

Nous devions répondre à un questionnaire et expliquer notre intérêt et motivation pour ce défi.

Quelle merveilleuse surprise dimanche 14 juin, quand j’ai appris que mon nom figurait parmi les 30 finalistes sélectionnées.

Sur un nuage

J’ai appris la nouvelle dimanche soir assez tardivement par mon amie Diane Dumas qui me félicitait sur un groupe qu’elle anime. Elle partageait la vidéo ou l’organisateur Jean-François Tapp dévoilait le nom des 30 finissants.

Depuis cet instant, mon monde à changer, je ne suis plus Béat qui doit préparer ses affaires pour avancer dans la semaine. Non, je deviens Béat déconnectée de la réalité et qui se met à rêver des aventures de Jacques et de Micth… Wow, la vache… Comme je me trouve chanceuse, mon dieu que je suis contente…

À moi de vivre ce moment aussi magique que ce que j’ai pu entendre. Je vais aller me créer mon histoire d’aventure de coureur des bois…

Un bémol à tous ça, je suis trouillouse…
Oui oui, j’ai peur des bêtes, je crains les hauteurs et je suis incapable de me repérer.
Mon sens de l’orientation est 0. Je peux passer 10 fois à la même place sans m’en apercevoir… Bon 10 fois, c’est peut-être gros mais n’empêche que tout mon entourage pourra vous le confirmer, je suis une catastrophe si je ne connais pas les lieux.

La première rencontre Zoom

Nous avons très peu pour ne pas dire aucune information sur ce qui nous attend exactement, nous sommes des finalistes qui se sont inscrits pour faire 100 miles de trail par équipe en relais.

C’est la seule information connue.

Lundi 15 juin, nous avons reçu le programme de notre fin de semaine avec les différentes étapes.

Nous avons notre première rencontre par vidéo conférence prévu pour le mardi 16 juin.
Se rencontrer par vidéo est toujours assez particulier mais cela permet d’avoir une première approche et associé un visage à un nom.

J’ai tellement de scénarios qui se passent dans ma tête, tellement de questions qui se bousculent que j’aimerai poser mais que finalement je ne poserai pas car la meilleure chose dans ce genre d’aventure selon moi, est de laisser venir les choses.

Vivre le moment présent et se laisser guider par les experts de cette discipline.

Mon conseillé, Mitch

Inutile de vous dire que quand j’ai lu la liste du matériel à prévoir, une cloche à ours, une corde de 2 mètres… Oups, j’ai eu des: ailles, ailles, ailles, (ayoye) mais comment je vais faire si je vois un ours??? Oh purée… Mais, qu’est-ce que j’ai fait là…

J’anticipe un piège ou une difficulté en découvrant la liste des objets obligatoires ou fortement recommandé. Des bâtons, couverture de survie, ça continue, rien de très rassurant en faite…

Perdue dans mes interrogations et mes doutes, Mitch me texte et me propose son aide, c’est fou comme cela m’a ramené tout de suite à la réalité et m’a fait oublier les mots qui me faisaient peur dans la liste.

En lui parlant, cela m’a permis de relativiser, de me recentrer et de bien penser à ce que je voulais vraiment vivre là-bas, cela m’a reconnecté avec le plaisir de cette aventure.

Son aide et son soutien dans ce domaine inconnu pour moi mais si bien maîtrisé par Mitch m’ont vraiment soulagé d’un stress et d’une pression que j’étais après me mettre en lisant la liste.

Le choix des étapes

Oh là là, très malin celui qui peut dire ce qu’il va pouvoir faire quand il a jamais fait…

Je connais parfaitement mon corps et ce qu’il est capable de faire en course sur route. Je sais que je peux grimper les montagnes sans problèmes.
Mais faire 160 km de course en montagne, ça je sais que ce n’est pas de mon niveau.

Je voudrais faire un maximum de mes capacités tout en étant bien à l’arrivée évidemment. Je voudrais faire ce qui me fait peur pour me dépasser et revenir avec la fierté de l’avoir fait.

J’explique à Mitch mon intention de faire 50 km, il me prévient qu’en initiation c’est beaucoup…

Il en profite pour me donner des conseils pour le calcul de l’eau par rapport aux distances afin que je ne sois pas mal prise.

C’est donc avec toutes ces informations et l’étude minutieuse des différentes étapes que j’ai choisi de faire :
– Les 4 premiers km avec tous les finalistes de l’étape 1
– L’étape 5 avec descente de la section des cordes.
– L’étape 6 pour aller au sommet même si cela s’annonce difficile
– L’étape 7 pour goûter au dénivelé +
– L’étape 14 pour avoir l’excuse du noir de la nuit si je me perds dans les bois.
– L’étape 15 pour voir le levé du soleil que Jean-François nous a venté
– Les 4 derniers km de la 18ème étape pour clôturer avec tous les finalistes.

Prête pour l’aventure

La décapotable est chargée à bloc pour faire 10 heures de route. Je manque de sommeil, mais ça c’est normal quand on vit trop les choses intensément, on a pas le temps de dormir…

Toute la semaine de préparation a été extraordinaire, alors la fin de semaine peut-être que la continuité.

Les photos d’avant départ sont prises pour immortaliser ce moment important pour moi qui est le départ de ma grande aventure trail #1.

Quand j’ai écouté Jean-François Tapp dire que dimanche après la course on faisait la fête sur

la plage… Mon coeur de française m’a fait me demandé si je n’avais pas des souches ou de la famille en Gaspésie… Eh oui après l’effort, le réconfort!

Je vous invite à suivre les aventures des 30 finalistes de Gaspésia 100 Naak 2020 toute cette fin de semaine.

Merci de votre soutien

Entraînement marathon 14 semaines
1ere course de trail Gaspésia 100

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